Le 23 septembre est chaque année le jour où il y a le plus de bébés.

Pourquoi ?

Toutes ces naissances ont été provoquée lors d’un évènement, qui a eu lieu 265 jours avant, un certain Nouvel An. C’est ce que nous révèle l’étude de 2011 d’Arnaud Régnier-Loilier et de Jean-Marc Rohrbasser pour l’INED.
Depuis les années 70, le pic de naissance s’est déplacé de mai à septembre. Le jour de l’an est donc un jour crucial pour plante la graine.

 

 

Explications historiques :

Au XVIIIe siècle en France, les naissances étaient plus nombreuses entre janvier et avril et, à l’inverse, moins fréquentes entre mai et décembre. Il naissait près de deux fois plus d’enfants en mars qu’en juin. Ce phénomène a longtemps été considéré comme lié à la nature, l’augmentation des conceptions à partir d’avril étant associée au printemps et à la hausse des températures. Il était lié en réalité à la saisonnalité des mariages et aux interdits religieux, les rapports sexuels et les mariages étant proscrits pendant le carême et l’avent. La saisonnalité des naissances s’amenuise aux XIXe et XXe siècles et le pic des naissances se décale de l’hiver vers le printemps. Ces changements reflètent l’évolution des comportements, notamment la moindre observance des préceptes religieux. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un pic d’accouchements fin septembre lié aux conceptions du nouvel an. Elles sont deux fois plus fréquentes qu’un autre jour de l’année et occasionnent à la fois un surplus de naissances et d’IVG.

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