dent blanche western

Le cinéma et les séries TV fonctionnent avec des codes qui leur sont propres. Pourtant, les deux se retrouvent autour d’une valeur commune : le cliché.
S’il n’est pas forcément synonyme de rendu final de mauvaise qualité, il faut bien avouer que certains sont si communs qu’ils peuvent gâcher à eux seuls certains films.

Bien qu’il ne soit même plus nécessaire de rappeler celui du couple qui se déteste au premier rendez-vous pour finalement vivre une histoire d’amour passionnelle, d’autres sont encore bien présents aujourd’hui dans le cinéma ou les séries TV. Petit tour d’horizon.

1. Le méchant qui a des dents blanches et parfaites

Un cliché qui persiste surtout dans les Westerns. Souvent hors-la-loi ou desperado, fuyant dans les contrées les plus lointaines des États-Unis, il est mal rasé, sale sur lui et grisonnant. Ce qui n’empêche pas au méchant de présenter des dents parfaites, comme s’il transportait des tubes de Fluocaril dans son sac.

2. L’homme qui met par terre un à un les membres du groupe qui l’attaquent

Combien de fois avons-nous vu cette scène où un homme se bat seul contre une armée entière, et les défonce tous un par un ? Et combien de fois nous sommes-nous demandés pourquoi le groupe n’attaquait pas d’un seul homme ? C’est vrai, à 50 contre 1, le maitriser serait tellement plus facile… Mais peut-être moins cinématographique.
https://www.youtube.com/watch?v=870wgR01Mms

3. Le « tu devrais prendre un peu de repos » à un flic

good cop bad cop

C’est souvent comme ça lorsqu’une enquête dure un peu trop longtemps, et que plus elle avance, plus elle devient compliquée. L’un des flics (souvent le « bad cop ») pète les plombs jusqu’à commettre une énorme gaffe. Son chef lui suggère alors de prendre quelques jours de repos. Et quand le flic refuse, le chef de répondre : « ce n’est pas une suggestion, c’est un ordre ».

4. Le méchant qui met trop de temps à tuer son ennemi, et donc se fait tuer

mechant au cinema

C’est pourtant ce qu’il attendait depuis tellement de temps. Et alors qu’il tient son ennemi en joue, ennemi souvent allongé par terre devant lui et impuissant, le méchant commence à lui raconter sa vie. On ne sait pas trop pourquoi, mais il explique ses souffrances, ses angoisses, les raisons de sa méchanceté. Émouvant, certes, sauf qu’un autre gentil arrive par derrière et le tue. Dommage.

5. Une femme qui soigne une plaie ça fait mal, mais pas 20 coups de pieds dans la tête

soigner blessure au cinema

Est-ce un réflexe macho ? On se demande en effet pourquoi dans tant de films, lorsque le héros vient de se battre contre une armée entière et qu’il saigne de partout, il n’a pas mal, et va même continuer sa mission. A contrario, lorsqu’une femme tente de soigner ses plaies avec un petit coton, c’est toujours la même histoire : une douleur insupportable qui le fait sursauter.

6. Il y a toujours une place devant le bâtiment où des flics viennent faire un interrogatoire

voiture gare dans le cinema

Devant le bâtiment – souvent un club de strip-tease – où doivent être interrogés soit le personnel, soit le gérant – souvent un type avec une chemise un peu ouverte laissant apparaitre un torse poilu – les flics ont toujours une place libre pour se garer. Et cette place se trouve toujours devant la porte.

7. Quand le héros fuit, il bouscule toujours des passants sur son chemin

Fuir pour ne pas être attrapé par quelqu’un qui nous poursuit, jusque là rien de plus normal. Mais pourquoi faut-il toujours que ces poursuites se fassent dans les rues les plus empruntées d’une ville ? Pire, il y a souvent une manifestation qui vient s’immiscer au beau milieu de la course poursuite.

Un cliché splendidement parodié dans La Cité de la Peur.

8. Se cacher dans les placards

cache dans placard

Y’a-t-il vraiment autant de place que ça dans nos placards pour que nous puissions nous y cacher seul ou à plusieurs, ou est-ce propre aux États-Unis ?

Le mauvais côté de la planque est que l’on y aperçoit souvent par la fente entre les deux portes des choses terribles comme un parent tué ou des amis torturés. Mais au moins, on est au chaud.

9. Après une dispute, l’un des protagonistes retrouve son conjoint avec un(e) autre

we were on a break

Un classique. Un couple se dispute, puis la fille ou le garçon se sent mal après la séparation et décide d’aller retrouver son amoureux/amoureuse. Si c’est la fille qui ouvre la porte, elle portera une chemise d’homme. L’homme sera lui torse nu. Et parfois, c’est une voix inconnue (souvent féminine) que l’on entendra à travers la porte. L’excuse est toute trouvée : « We were on a break ! »

10. Assommer un méchant avec un objet trouvé dans l’appartement

On se l’est souvent demandé, mais on ne l’a jamais tenté. Est-ce que frapper quelqu’un avec un vase 1 – l’assomme vraiment 2 – fait vraiment se casser le vase en mille morceaux ?

Si nous n’aurons peut-être jamais la réponse, le cinéma et la télé ont répondu aux deux questions. Tapez un homme avec le premier objet trouvé, il s’évanouira. Exemple magique à 0:25 :
https://www.youtube.com/watch?v=xCehhzOTnlw

On aurait aussi pu rajouter les groupes qui se séparent dans les film d’horreur. Vous en connaissez aussi ? N’hésitez pas à nous les soumettre !