Les prévisions sont formelles : d’ici 2020, à l’échelle de la planète, il faudra recruter 1,5 millions d’emplois dédiés à la lutte contre le cybercriminalité. Problème aux USA : on n’arrive pas à recruter car les pirates fumeraient trop de weed.

Au FBI ce sont 40% des postes liés à la cybersécurité qui sont resté vacants. En effet, en janvier 2015 sur 134 postes d’ingénieurs en informatiques proposés sur le marché, seulement 52 étaient pourvus.

Des petits génies fans de weed

Le problème ? A priori, les pirates geeks qui pourraient prétendre aux postes sont un tout petit peu trop passionnés par la marijuana. Or, au FBI les règles sont strictes : il est interdit de recruter quelqu’un qui consomme ou a consommé du cannabis dans les trois ans précédent le recrutement. Ces hackers géniaux, nés avec l’outil informatique dans le biberon, partagent en très grand nombre la passion du pétard, du joint, du zdeh.

En 2014 Jame B. Comey, directeur du FBI déclarait lors de son discours annuel du white Collar Crime Institute :

« Je dois embaucher une grande main d’œuvre pour rivaliser avec ces cyber-criminels et certains de ces ‘gamins’ veulent fumer de l’herbe sur la route de l’entretien. »

Un budget alloué à la cybercriminalité conséquent

Pourtant, lancée en 2012, l’initiative Next Generation Cyber bénéficiait d’un budget de 314 millions de dollars en 2014 alloué à la lutte contre la cybercriminalité. Le Bureau Fédéral D’investigation pouvait alors embaucher jusqu’à 2000 agents supplémentaires, dont une partie dédiée aux cyberattaques.

Peu de femmes

Autre difficulté avouée par le FBI : dans les bureaux, ce ne sont que 11% des femmes qui oeuvrent derrière les ordinateurs. Or ce taux est beaucoup plus faible que la moyenne. C’est pourquoi le Bureau Fédéral avoue avoir du mal à recruter du côté féminin.  Egalement, il admet que ici aussi elles sont moins payées que les hommes.

Aussi, si vous êtes une hackeuse de génie, que vous ne fumez pas, et que la rémunération n’est pas un problème… Vous pouvez peut-être tenter votre chance de ce côté. Qui sait, une carrière s’offre peut-être à vous.