Les écrans ultra HD font couler beaucoup d’encre numérique. Quand Samsung décide de n’écouler que 77 modèles pour son petit bébé, nous nous demandons si ce n’est un coup de pub ou une stratégie marketing bien huilée.

La S9000 de 85 pouces, une TV ultra HD est la nouvelle télévision de référence. Ses caractéristiques, sa taille et tout l’attirail valent la somme exorbitante de 40 millions de wons en monnaie coréenne, soit 28.350 euros sur le marché français.

 

Un coup dur pour bon nombre de consommateurs qui espéraient profiter de la manne venant du géant de la technologie asiatique. Mais les autres grandes marques ont aussi su flairer le marché. Florissante et en pleine expansion, la technologie ne semble plus avoir aucune limite. LG, Philips et Samsung ou encore Toshiba se partagent le marché des ultra TV HD.
Le nouveau Toshiba TV 4K HD, un modèle de 84 pouces et est alimenté de quatre processeur Dual Core Toshiba CEVO 4K+ et dispose de la technologie ClearScan 240 Hz. Une révolution pour les fanatiques du numérique pour un prix avoisinant les 10.000 euros.

Le CES 2013 comporta ainsi un florilège, un bataillon de télévisions HD alignés et prêt à éblouir plus d’un.
Avec le LG 84LM9600, avec sa résolution 4K c’est-à-dire plus de 8 millions de pixels et un balayage de 4 fois plus que celle de la TV Full HD, ce petit bijou comprend la fonction Resolution Upscaler Plus de la marque. Il est proposé à un prix avoisinant les 15.000 euros.

Plus qu’une signature, la concurrence bat son plein et exige encore plus de qualités. A l’ère du numérique, l’écart social se creuse entre les consommateurs et les produits se transforment en produit de luxe. Si nous concevons les ultras HD comme outil et technique pour le bien-être de la population, il semble bien loin le temps où chacun pouvait profiter de la révolution numérique. La demande n’est plus, seule l’offre subsiste.