Didier Woloszyn n’est pas un homme comme les autres. Québécois mais Français d’originaire, Didier vient de réaliser un nouveau record du monde, un record de surhomme puisqu’il a achevé ses 33 Iron Man en 33 jours.

Qu’est-ce qu’un Iron Man ?

C’est 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied.

Didier Woloszyn a donc réalisé cet énorme triathlon chaque jour, 33 fois d’affilée. L’homme de 42 ans a donc parcouru un peu moins de 7.500 km en un peu plus d’un mois.

J’ai des sentiments partagés. D’un côté, j’ai des sentiments de joie et de plaisir. Cependant, il y a aussi un peu de tristesse, parce que nous partageons toute une aventure humaine que peu de gens ont la chance de vivre.

Monsieur Iron Man était aidé d’une équipe de 50 personnes, notamment pour le booster mentalement comme le raconte un des membres de l’équipe :

Il y a eu beaucoup de découragement. Il a eu beaucoup de souffrances, principalement aux pieds et aux genoux. Certains devaient lui donner de la nourriture, d’autres ont compté ses tours ou lui ont donné de l’eau. Certains autres bénévoles étaient derrière lui, à vélo, et le supportaient pendant qu’ils roulaient avec lui.

Il raconte ses jours difficiles :

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sont les premiers jours qui ont été les plus difficiles, pas les derniers – ma deuxième meilleure performance, c’est d’ailleurs le dernier jour que je l’ai réalisée.
Pendant ces 33 jours, je n’ai jamais pensé à l’abandon. Mais des moments difficiles, oui, il y a en eu. Je me souviens avoir régulièrement pleuré certains matins en allant à la piscine. Il s’agissait plus de larmes de fatigue que de larmes de tristesse.

Mais c’est le 20e jour que j’ai vraiment connu une alerte sérieuse, un gros coup de fatigue sans doute lié à la chaleur qui régnait alors sur la ville.

Après 100 kilomètres à vélo, et alors qu’il m’en restait 80 à parcourir, plus le marathon, je me suis arrêté net, déshydraté, dépourvu totalement d’énergies. Je me suis allongé dans l’herbe, hagard, je suis resté comme ça pendant 30 minutes. Je pleurais, ma vision était altérée, et ma respiration difficile.

Des spectateurs qui me suivaient m’ont apporté à manger et à boire. Après un long moment de pause, j’ai retrouvé mes esprits et j’ai pu repartir. Ce sont des moments difficiles que tous les pratiquants de triathlon ont éprouvé un jour. Il ne faut pas s’affoler, et attendre.

 
Le quadragénaire est en pleine santé après ses 33 jours de folie. Il n’a souffert d’aucune complication pendant son périple.

La photo de groupe :

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