Je vous propose de revoir l’excellent documentaire diffusé début juin sur Arte, Hackers Ni Dieux Ni Maitre. Avoir également l’autre documentaire de la soirée : la guerre invisible.

D’un côté, il y a les « black hats » (chapeaux noirs), les délinquants virtuels mus par l’appât du gain ; de l’autre, les « white hats » (chapeaux blancs) ou pirates bienveillants.
Les hackers forment une vaste communauté aux profils diversifiés. Capables de modifier la une d’un journal sur le Net ou de piéger le ministre de l’Intérieur, ils sont aussi les seuls à savoir protéger les entreprises des menaces informatiques. Inventeurs des logiciels libres – permettant d’échapper à la toute-puissance de Bill Gates ou de Steve Jobs -, ils sont aussi, grâce à l’exploration des failles informatiques, à l’origine de la sécurisation des achats en ligne. Beaucoup n’ont qu’un bac en poche mais les services secrets et les responsables politiques se disputent leurs faveurs…
À contre-courant des idées reçues, ce film raconte la génération hackers, entrée dans l’arène politique et médiatique à l’occasion du débat sur Hadopi.