Des astronomes américains annonce que le Soleil entrera dans une longue période d’hibernation. Alors que l’on parle actuellement de réchauffement climatique, il se pourrait que cette prochaine hibernation du soleil puisse troubler le climat terrestre.

Selon les chercheurs du National Solar Observatory (NSO) et de l’Air Force Research Laboratory, les taches solaires ont diminué d’intensité, accompagné d’un ralentissement de l’activité près des pôles.
Si nous ne nous sommes pas trompés, le cycle actuel pourrait être le dernier d’activité solaire maximum que nous verrons avant plusieurs décennies. Le fait que trois observations totalement différentes du Soleil pointent dans la même direction est une solide indication que le cycle des taches solaires pourrait s’acheminer vers une hibernation rapporte Frank Hill, directeur adjoint du NSO.

Alors que certains avertissent les gouvernements et la population de la fonte des glaces, celles-ci pourraient se reformer.
L’atmosphère terrestre se refroidirait et plusieurs phénomènes se raréfieraient comme les tempêtes magnétiques près des pôles (aurores boréales).

Le nombre de taches solaires s’accroît et retombe tous les onze ans environ (durée d’un cycle), ce qui correspond à la moitié de la période à la fin de laquelle les pôles magnétiques s’inversent.
La première question est celle de savoir si ce ralentissement de l’activité solaire présage d’un second «Minimum de Maunder». Pendant cette période de 70 ans, de 1645 à 1715, sans aucune tache solaire, l’Europe a connu un petit âge glaciaire.

Pour qu’une tache se forme, le champ magnétique solaire doit avoir une force minimum de 1500 gauss (unité de mesure électromagnétique). Or, selon ces chercheurs, la force moyenne du champ magnétique solaire a diminué de 50 gauss par an depuis treize ans et va tomber au-dessous de ce minimum.

Mais selon Georg Feulner du Potsdam Institute en Allemagne, une forte réduction de l’activité solaire ne compensera pas le réchauffement lié aux émissions de CO2 résultant des activités humaines.

Il a calculé dans une récente étude qu’une période similaire au «Minimum de Maunder» ferait baisser les températures de 0,3 degré Celsius. Or la hausse attendue d’ici la fin du siècle par le groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur le climat (Giec) est de 3,7 à 4,5 degrés.

Les explication en anglais dans cette vidéo.

On avait eu l’info que 2 soleils pourraient apparaitre, si en plus ce soleil ne nous offre pas assez de chaleur, ou va-t-on ? 🙂

Source 24heures / NSo.edu