L’autobiographie de Johnny Hallyday Dans mes yeux écrit par Amanda Sthers sort ce 7 février. Le rockeur Français de 70 ans n’a pas manqué d’égratigner d’autres artistes et ses anciennes compagnes…

Claude François :

Claude François, c’était un vrai travailleur. Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n’arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou. Jaloux. Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex. C’était le circuit, tu savais que si tu sortais avec moi, tu pouvais ensuite te faire Cloclo. Parfois pour draguer je disais en me marrant : « Il te plaît, Claude François ? Tu veux sortir avec lui ? Alors viens sur mes genoux ! » Ou quand je plaquais une fille je lui disais de se consoler, que bientôt elle serait avec Cloclo.

Eddy Mitchell :

Mon plus vieux copain c’est Eddy. On s’est rencontrés quand j’avais 14 ans et demi et lui 15 ans. Il faisait partie de la bande des grands ! A l’époque, six mois, c’était une grande différence d’âge ! On se croisait aux surboums. On était fans de rock tous les deux. Indirectement, c’est ça qui nous a réunis. Un jour, on s’est battus comme des fous parce que je lui avais piqué des vinyles à une surprise-partie. Une bonne bagarre, ça crée des liens. […] On s’asseyait sur mon petit lit, dans ma chambre.
Eddy s’affalait et on fredonnait des chansons. « Jean-Philippe ! gueulait ma tante. Jean-Philippe ! Ne lui fais pas écouter tes disques, il va vouloir devenir chanteur et te piquer ton travail!

Michel Sardou :

On a décidé de descendre les rapides du Colorado ensemble. Sardou, c’est un mec assez trouillard. Il avait une phobie en particulier : les serpents.
Tous les soirs, autour de son sac de couchage, il s’encerclait de canettes, de bouteilles de bière et de conserves. Assez pour que le moindre serpent ou animal qui passe tape dedans et que le bruit le réveille…
Dès que Michel s’endormait, on balançait des cailloux sur ses bouteilles et on faisait mine de dormir. « Vous avez entendu, là ? Johnny, t’as entendu ? »
Je pense qu’on subit tous l’image qu’on véhicule, un jour, elle se mêle si intimement à notre vérité qu’on ne peut plus les séparer. Je pense que ça a été le cas pour Sardou, à force de passer pour un vieux con réac, il l’est devenu. Il aimait faire la fête. Et puis, c’est bizarre, c’est comme s’il avait changé de caractère. Je dis tout ça pour une raison bien précise. On s’est fâchés il y a quelques années parce qu’il a fait une vanne sur scène. Il a dit en parlant de Jade : « Johnny avec sa Viêt-cong », et je ne lui ai plus dit bonjour.

Il n’hésite pas à clasher son propre fils, David :

Mon fils David, par exemple, est un grand artiste. Il a du talent. Mais le problème de David, c’est ceux qu’il n’a pas eus. Il a été heureux. Moi, j’avais envie, j’avais faim. On peut pas être élevé dans le confort et avoir la rage au ventre.
Je ne crois pas aux fils à papa qui réussissent. Il faut en avoir bavé. Il faut comprendre les gens. Alors, David ne sait pas vraiment quoi faire de son talent.

Johnny Hallyday flingue à tout va, pour de meilleures ventes ?! De toute façon, il est déjà mort pour de nombreuses personnes…

Le livre Johnny Hallyday Dans mes yeux sur amazon.