Emmanuel Macron rend hommage à Jeanne d'Arc

Notre ministre de l’économie, fondateur du mouvement politique « En marche » a largement profité de l’hommage rendu à Jeanne d’Arc, ce dimanche 8 mai 2016, pour se mettre en avant. Après 18 minutes de discours, une question se pose, et si c’était lui, que Jean-Marie Le Pen appelle désespérément…

« Elle était un rêve fou, elle s’impose comme une évidence », selon Emmanuel Macron, « les Français ont besoin de Jeanne d’Arc, car elle nous dit que le destin n’est pas écrit ». Autrement dit, sait-on jamais, peut être se présentera-t-il aux présidentielles de 2017.

« Il n’y a pas non plus d’homme ou de femme providentielle, je n’y crois pas, il n’ y a que l’énergie du peuple et le courage de celles et ceux qui se jettent dans l’action. » Quel trait de modestie pour l’un des héros de la chanson « Le chant des SIRET« , il ne peut être l’homme providentiel, puisque celui-ci n’existe pas, en revanche, grâce à lui et à sa réforme, on peut dire que le peuple est énergique et se jette dans l’action… des manifestations.

Emmanuel Macron, candidat aux élections présidentielles ?

Ce qui étonne le plus dans ce discours, c’est avant tout qu’il ressemble à celui d’un Président, d’aucun diront qu’il est sa déclaration de candidature…

Ceci dit, faire un discours aussi engagé sur Jeanne d’Arc qui peut faire penser qu’il y a de nombreuses analogies entre lui et cette héroïne historique, était-ce vraiment la meilleure idée qu’il pouvait avoir ? Rappelons notamment que Jeanne d’Arc était surnommée la pucelle d’Orléans, c’est glorieux pour un ministre d’être une pucelle… ça change de DSK. Et n’oublions pas non plus que les Anglais sont allés un petit peu loin avec Jeanne d’Arc, ils l’ont, telle une sorcière, brûlée sur le bûcher, ce qui laisse dire à certains :

https://twitter.com/UnHommedeGauche/status/729538484587925505

En tous les cas, celui qui n’est pas « l’obligé » du Président Hollande n’a pas vraiment donné dans l’originalité, nombreux politiques avant lui ont honoré « la première résistance française dans les épreuves » pour Nicolas Sarkozy, encore appelée cette femme aux multiples « références positives : le courage, la volonté, la jeunesse, l’engagement, la vision, le sacrifice » par Ségolène Royal.