Les scientifiques ont trouvé la chose que les araignées détestent le plus

Les scientifiques ont enfin découvert ce que les araignées détestent le plus. Une info qui va clairement ravir les arachnophobes !

Les araignées se montrent indispensables pour l’écosystème. En effet, elles sont de véritables prédateurs d’insectes, mais provoquent tout de même la peur des humains. C’est notamment le cas lorsqu’elles se montrent très présentes en reproduction au printemps.

Cette chose que les araignées détestent

Les chercheurs ont découvert un facteur qui perturbe profondément ces créatures. Il s’agit du bruit. Selon une étude récente, les araignées réagissent différemment à l’intensité sonore de leur environnement.

Cela pourrait donc bien offrir une solution pour limiter leur propagation, surtout dans les habitats urbains. Cette étude, publiée dans la revue Current Biology, a été menée sur l’Agelenopsis, une araignée commune en Amérique du Nord.

Les scientifiques ont choisi de comparer deux groupes d’araignées. C’est le cas de celles qui vivent en milieu urbain et celles qui évoluent en milieu rural. Ce choix permettait d’examiner comment ces deux types d’araignées réagissaient à l’exposition à des bruits de diverses intensités.

Les araignées, qui dépendent des vibrations transmises par leurs toiles pour localiser leurs proies et détecter les mouvements dans leur environnement, sont sensibles au moindre bruit extérieur. Le bruit intense perturbe leur capacité à se nourrir et à se reproduire.

Le bruit a aussi une incidence directe sur leur survie. L’expérience a consisté à exposer les araignées à différents niveaux de bruit pendant quatre jours. Les chercheurs ont observé des différences marquées dans la manière dont les araignées ont réagi selon leur origine géographique.

Le comportement surprenant des arthropodes

Les araignées des zones urbaines, confrontées à un environnement bruyant, ont modifié leur toile pour qu’elle réduise les vibrations externes. Cela crée ainsi une sorte de « système d’insonorisation« . Cette adaptation permettait de minimiser les effets négatifs du bruit sur leur capacité à percevoir les signaux vitaux pour leur survie.

C’est notamment le cas la détection de proies et de partenaires potentiels. En revanche, les araignées rurales, qui n’étaient pas habituées à des niveaux de bruit aussi élevés, ont réagi en amplifiant les vibrations dans leurs toiles.

Ce phénomène pourrait être une tentative pour compenser l’interruption du signal sonore extérieur et ainsi maintenir leur capacité à localiser des proies et repérer d’éventuels partenaires. Selon Brandi Pessman, biologiste et auteure principale de l’étude, cette différence de comportement s’explique par des expériences divergentes du bruit.

Les araignées rurales n’ont pas fait l’objet d’une exposition à des bruits constants. C’est pour cette raison qu’elles ont cherché à augmenter la portée des vibrations de leur toile lorsqu’elles faisaient face à un environnement bruyant.

Des stratégies mises en place

Les résultats de cette étude suggèrent que les araignées, en fonction de leur environnement, développent des stratégies pour s’adapter au bruit. C’est une ressource essentielle pour elles. Ces adaptations montrent à quel point ces créatures restent sensibles aux perturbations sonores.

Il s’agit d’un facteur exploitable pour limiter leur présence dans certains espaces. Par exemple, un environnement trop bruyant pourrait potentiellement les repousser. Où les empêcher d’installer leurs toiles dans des lieux spécifiques.

Les araignées semblent avoir trouvé une solution ingénieuse. En effet, elles utilisent leurs toiles non seulement comme un instrument pour capter les vibrations nécessaires à leur survie. Mais aussi comme un mécanisme pour isoler les sons indésirables.

Ce phénomène de double fonction de la toile comme « aide auditive » et « bouchon auditif » pourrait être une des clés pour comprendre comment ces araignées adaptent leur comportement en fonction de l’intensité sonore de leur habitat.