Si vous possédez un balcon, faites attention. En effet, vous risquez une forte amende si vous vous comportez ainsi.
En 2025, les balcons sur les terrasses en France connaissent un regain d’intérêt, et sont devenus de véritables extensions de l’espace de vie. Cependant, vous risquez une forte amende dans ce cas précis.
Avoir un balcon, un luxe à la française
Les terrasses en France allient esthétique, fonctionnalité et respect des réglementations en vigueur. Les balcons se transforment en lieux de détente et de convivialité.
L’utilisation de matériaux naturels tels que le bois, la pierre ou le béton brut se dit privilégiée. Et ce, pour créer une ambiance chaleureuse et authentique.
Les jardinières longues et étroites permettent de préserver l’intimité tout en apportant une touche végétale. Les balcons deviennent ainsi des espaces multifonctionnels, servent à la fois de salon extérieur, de coin repas ou de jardin suspendu.
La construction ou la modification d’un balcon sur une terrasse nécessite le respect de plusieurs réglementations. Selon la surface et la localisation du projet, une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire peut être requis.
Il est essentiel de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de sa commune pour connaître les règles spécifiques applicables. En copropriété, toute modification affectant l’aspect extérieur de l’immeuble ou les parties communes doit être soumise à l’approbation de l’assemblée générale des copropriétaires.
Le règlement de copropriété peut également imposer des restrictions concernant l’aménagement des balcons. Les balcons doivent répondre à des normes strictes en matière de sécurité et d’accessibilité.
Des règles à respecter
La hauteur minimale des garde-corps est fixée à 1 mètre pour prévenir les chutes. Les matériaux utilisés doivent être résistants au feu et conformes aux normes en vigueur.
De plus, les balcons doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Conformément aux dispositions du Code de la construction et de l’habitation.
À l’arrivée des beaux jours, les balcons se transforment en véritables pièces à vivre. Apéros entre amis, linge qui sèche au soleil, jardinières en fleurs… Ces petits espaces extérieurs deviennent des refuges prisés.
En France, entre 10 et 15 millions de logements disposent d’un balcon, selon l’Insee. Mais ce plaisir est loin d’être sans règles : mal utilisé, votre balcon peut vous coûter cher. Jardinières et pots de fleurs.
Parmi les usages les plus fréquents et les plus encadrés, on retrouve les jardinières. Fixées à l’extérieur des rambardes, elles peuvent donc représenter un véritable danger.
Si l’une d’elles tombe et cause des dégâts (sur un véhicule, un balcon en dessous ou pire, un passant), la responsabilité civile de l’occupant se voit engagée. En cas de dommages matériels ou corporels, les conséquences peuvent être lourdes.
Attention aux amendes à cause de votre balcon
Pour éviter cela, mieux vaut installer vos plantes à l’intérieur de la balustrade. D’ailleurs, de nombreux règlements de copropriété interdisent purement et simplement l’accrochage extérieur de pots ou de jardinières.
Elles imposent des limites strictes de poids et de taille pour garantir la sécurité et préserver donc la structure de l’immeuble. Autre source fréquente de litiges : le séchage du linge en extérieur.
Là encore, des règles peuvent s’appliquer. Certains règlements de copropriété ou arrêtés municipaux interdisent d’étendre du linge au-delà du garde-corps.
Et attention, l’usage de pinces est parfois obligatoire, pour éviter que le linge ne s’envole. Le non-respect de ces règles peut vous exposer à une amende de 38 euros, prévue par l’article R610-5 du Code pénal.
En cas de récidive, la sanction peut se voir appliquée autant de fois que nécessaire. Et en période estivale, les contrôles des forces de l’ordre s’intensifient, notamment dans les zones touristiques et les centres-villes.
Avant de décorer votre balcon ou d’y faire sécher vos draps, pensez à vérifier attentivement le règlement de copropriété. Et les arrêtés municipaux en vigueur dans votre commune, car leur non-respect peut ainsi vous coûter une belle amende… ou bien plus en cas d’accident.