Cette arnaque au télépéage explose au moment des départs et retours de vacances, ne vous faites plus avoir

Les arnaques au télépéage semblent devenues la norme. En effet, de nombreuses fraudes ont été décelées à des moments clés.

Les arnaques au télépéage sont monnaie courante. En effet, de plus en plus de Français se font donc arnaquer depuis quelques mois au moment de leurs vacances.

Arnaque au télépéage : une pratique récente

Alors que les autoroutes se disent très fréquentées à l’occasion du pont de l’Ascension, une vaste arnaque vise actuellement les utilisateurs du télépéage Ulys. Le service proposé par Vinci Autoroutes.

En effet, depuis plusieurs jours, des SMS et e-mails frauduleux circulent en masse. Elles reprennent l’identité visuelle du service pour paraître crédibles.

Le scénario est bien rodé : les escrocs prétendent qu’une somme de 6,80 € est à régler pour éviter la suspension de l’abonnement. Ce qui incite les usagers à cliquer sur un lien piégé.

Le piège fonctionne d’autant mieux que le message est alarmant, souvent envoyé depuis un numéro commençant par +33 6, typique d’un mobile personnel. Et que les adresses web usurpées sont trompeuses.

Par exemple, ulys-fr.com au lieu du véritable ulys.com. Selon Ulys et Vinci Autoroutes, la majorité des tentatives se font par envoi de mail.

Les objets des messages sont volontairement vagues ou accrocheurs. « Votre abonnement a été suspendu » ou « Offre spéciale sécurité auto », pour pousser à cliquer sans réfléchir.

Une usurpation de l’expéditeur

Une autre astuce utilisée concerne l’usurpation de l’expéditeur « Ulys Péage », et cette dernière renforce encore l’illusion. Mais alors, comment repérer l’arnaque ?

Parmi les signes qui doivent vous alerter, le montant dérisoire à régler en urgence, un message alarmiste ou trop alléchant. Mais aussi une adresse e-mail ou un site légèrement différent de l’original.

Un numéro de téléphone mobile comme expéditeur. Les adresses officielles d’Ulys comportent ainsi toujours des domaines comme @ulys.com, @vinci-autoroutes.com ou @services.ulys.com.

Mais alors, que faire si vous recevez un message suspect ? Ne cliquez jamais sur le lien, ne répondez donc pas, et placez ainsi le message dans vos courriers indésirables.

En cas de doute, connectez-vous directement à votre espace client Ulys en tapant l’adresse manuellement dans votre navigateur. Ulys invite également ses abonnés à signaler toute tentative suspecte à l’adresse suivante : [email protected].

Les victimes ou les témoins d’arnaques peuvent aussi faire un signalement sur la plateforme officielle PHAROS : internet-signalement.gouv.fr. D’autres arnaques de ce genre existent.

Arnaque au télépéage, par téléphone…

Avec l’essor des services dématérialisés et des abonnements automatiques, les arnaques au télépéage et par téléphone se sont multipliées. Notamment lors des grands départs en vacances ou les week-ends prolongés.

Les escrocs misent sur l’urgence et la crédibilité pour piéger ainsi les automobilistes. Une fois vos données bancaires saisies, les escrocs peuvent alors les utiliser à votre insu.

Les messages frauduleux se caractérisent donc par un ton alarmant, une fausse urgence et des numéros de téléphone. Ou des adresses e-mail peu professionnelles.

Mais les arnaques téléphoniques ne sont ainsi pas en reste. De faux conseillers vous appellent en se faisant passer pour votre banque, un service public ou un opérateur.

Leur objectif : obtenir des informations sensibles (RIB, numéro de carte, code de sécurité). Où vous faire installer une application de prise de contrôle à distance.

Parfois, l’arnaque est subtile. L’interlocuteur évoque donc une soi-disant tentative de piratage pour vous inciter à « sécuriser » vos comptes… en réalité, pour les vider.

Pour se protéger, il faut donc rester vigilant. Ne cliquez jamais sur un lien douteux, il faut aussi vérifier toujours l’expéditeur et les URL et ne pas donner d’informations bancaires par téléphone.