Un enfant tombe dans le coma après avoir mangé des bonbons Haribo à cause de la présence d’une substance illégale

Les bonbons Haribo contiennent-ils du cannabis ? Un enfant a récemment été placé dans le coma après en avoir ingéré.

Les bonbons Haribo sont devenus au fil du temps bien plus qu’une simple friandise. Ils incarnent un véritable pan de la culture populaire sucrée, à la fois en Europe et à l’international, cependant, un récent scandale a terni la réputation de la marque.

Bonbons Haribo : une friandise née en Europe

Fondée en 1920 à Bonn, en Allemagne, par Hans Riegel, l’entreprise de bonbons Haribo a révolutionné l’univers des confiseries avec une idée simple mais novatrice : proposer des bonbons gélifiés ludiques, colorés et savoureux, souvent inspirés de l’enfance.

Le bonbon emblématique de la marque, l’Ours d’Or (Goldbären), est né en 1922 et reste aujourd’hui une icône mondiale. Ce petit ourson translucide décliné en plusieurs parfums (fraise, citron, orange, ananas, framboise…) symbolise à lui seul la réussite d’Haribo.

Sa texture à la fois ferme et fondante, son goût fruité et son design attachant ont su séduire des générations d’enfants… et d’adultes. Haribo, c’est aussi une large gamme qui ne cesse de s’étendre.

Dragibus, Tagada, Croco, Schtroumpfs, Rotella, Miami Pik ou encore les réglisses. Chaque gamme répond à une préférence gustative différente, fruité, acidulé, sucré, réglissé, tout en cultivant une identité propre.

La Tagada, par exemple, avec sa texture mousseuse et son goût chimico-fraise inimitable, est devenue un incontournable des fêtes d’anniversaire françaises. Si Haribo domine le marché européen de la confiserie, ce n’est pas un hasard.

En effet, la marque a su capitaliser sur un marketing fort, axé sur la nostalgie et la joie enfantine, résumé par son célèbre slogan : « Haribo, c’est beau la vie, pour les grands et les petits. »

Un succès mondial

Ce message simple, universel, joue sur l’émotion et l’attachement transgénérationnel. En Allemagne, en France ou en Espagne, les bonbons Haribo se disent souvent perçus comme des plaisirs coupables, réconfortants.

Ils accompagnent aussi bien les goûters d’enfants que les pauses de bureau. En France, pays où Haribo est particulièrement populaire, l’entreprise possède deux usines (à Marseille et Uzès) et même un musée dédié à son univers.

Preuve de son ancrage culturel fort. La marque occupe régulièrement le podium des marques préférées des enfants, mais aussi des adultes. En 2024, Haribo reste leader incontesté sur le segment des bonbons en sachets.

Et ce, malgré la montée des préoccupations liées à la santé et au sucre. Haribo a su transformer une gourmandise enfantine en marque culte, mêlant plaisir, tradition et innovation, pour devenir un symbole sucré reconnu dans le monde entier.

Cependant, un scandale a récemment mis à mal l’entreprise de bonbons Haribo. En effet, de la drogue a été retrouvée dans un sachet et un enfant est tombé dans le coma.

Bonbons Haribo : du cannabis retrouvé dans les sachets

C’est une affaire embarrassante pour Haribo. En effet, aux Pays-Bas, plusieurs personnes sont tombées malades après avoir consommé des bonbons qui sont au goût cola.

Une enquête des autorités sanitaires néerlandaises a révélé la présence de cannabis dans au moins trois paquets de la marque. « On ignore encore comment cette substance s’est retrouvée dans les bonbons. L’enquête est en cours », indique l’agence de sécurité alimentaire du pays.

Par mesure de précaution, Haribo a rappelé tous les paquets d’un kilo de « Happy Cola F!ZZ » issus du lot concerné, distribués aux Pays-Bas et en Belgique. Mais cette alerte n’a pas suffi à prévenir un cas grave.

Un jeune enfant d’Almelo a été hospitalisé après avoir partagé un sachet avec un camarade. Les deux enfants ont présenté des symptômes alarmants. Et l’un d’eux a brièvement sombré dans le coma, rapporte le média belge 7sur7.

Heureusement, leur état s’est depuis amélioré. Les autorités rappellent cependant la gravité de la situation en expliquant que « cela a pu prêter à sourire, mais c’est bien plus dangereux qu’on ne le pensait ».

Les consommateurs ayant acheté ces bonbons, dont la date de péremption est fixée à janvier 2026, sont invités à les retourner. Haribo précise que le lot de bonbonds en question n’a pas été distribué en France.

B. L.

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