APL : cette démarche à faire rapidement pour continuer à toucher cette aide de la CAF

Chaque mois, des millions de personnes touchent les APL. Mais, une manipulation est à effectuer pour continuer de les toucher.

Les APL jouent un rôle central dans le budget de millions de foyers en France. Elles sont destinées à réduire le montant du loyer ou des mensualités d’emprunt pour les locataires et certains accédants à la propriété, mais une manipulation est obligatoire.

APL : un mode d’attribution resté inchangé

Les APL sont attribuées sous conditions de ressources, de situation familiale et du type de logement occupé. Gérées par la CAF ou la MSA, les APL concernent principalement les locataires du parc social.

Mais aussi ceux du parc privé ou en résidence étudiante conventionnée. En 2025, dans un contexte d’inflation persistante et de crise du logement, les APL ont été revalorisées.

Depuis le 1er octobre 2023, leur montant est ajusté de manière automatique chaque année. En fonction de l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL) et de l’indice des prix à la consommation (hors tabac).

Cette réforme vise à mieux prendre en compte l’évolution réelle du coût de la vie. La dernière revalorisation, intervenue en avril 2024, a permis une hausse moyenne de 3,5 % du montant des aides.

Ce coup de pouce, bien que modeste, permet de compenser partiellement la flambée des loyers dans de nombreuses villes. À titre d’exemple, un étudiant en logement social à Lyon peut voir son APL augmenter de 10 à 15 euros par mois.

Tandis qu’un couple avec enfants dans le parc privé en Île-de-France pourrait percevoir entre 20 et 30 euros de plus. Néanmoins, cette hausse ne suffit pas toujours à combler l’écart croissant entre loyers et revenus.

Une reste jugée insuffisante

De nombreuses associations pointent le fait que l’aide reste plafonnée et souvent insuffisante pour les jeunes actifs. Mais aussi les familles monoparentales ou les retraités aux faibles pensions.

De plus, la réforme du calcul en temps réel des APL, entrée en vigueur en 2021, continue de susciter des critiques. En se basant sur les revenus des 12 derniers mois glissants, elle peut entraîner des baisses rapides d’aide.

Notamment pour ceux dont la situation s’améliore temporairement. Ainsi, si la revalorisation des APL est un pas dans la bonne direction, elle ne règle pas les inégalités structurelles du marché locatif.

À l’heure où le pouvoir d’achat des Français se voit mis à rude épreuve, cette aide demeure indispensable. Mais elle devrait s’accompagner d’une politique plus ambitieuse en faveur du logement abordable.

À l’approche des vacances d’été, les étudiants doivent rester vigilants. En effet, les aides personnalisées au logement (APL) ne se voient pas versées automatiquement en juillet et août.

La CAF exige que chaque bénéficiaire confirme s’il occupe toujours son logement durant cette période. Une démarche simple, mais essentielle pour éviter l’interruption des versements.

APL : une opération obligatoire pour conserver son aide

Pour cela, rendez-vous dans votre espace personnel sur le site ou l’application de la CAF, rubrique Mon Compte. Vous devrez indiquer si vous conservez votre logement pendant l’été.

Faute de déclaration, la CAF considère que vous quittez les lieux fin juin. Ce qui entraîne la suspension de l’aide, comme le rappelle le site Service-public.fr.

La date limite pour signaler votre situation se voit fixée au 1er juillet. Si vous quittez temporairement votre logement, mais comptez y revenir à la rentrée, vous devez tout de même en informer la CAF.

Dans ce cas, indiquez que vous ne gardez pas votre logement l’été, sans modifier votre adresse. Pensez à signaler votre retour à la rentrée pour que les APL se disent réactivées.

Vous déménagez vers une nouvelle ville ou université pendant l’été ? Informez immédiatement la CAF de votre nouvelle adresse sur caf.fr. Votre aide se verra alors recalculée en fonction du nouveau logement.

En l’absence de cette mise à jour, les versements pourraient se poursuivre à tort, avec un risque de remboursement exigé par la suite. Et pour les bourses étudiantes ? Contrairement aux APL, les bourses de l’enseignement supérieur se disent ainsi suspendues pendant l’été.

Et ce, entre deux années universitaires. Elles se voient versées sur dix mois, de septembre à juin, comme le précise le ministère de la Justice.

Des exceptions existent toutefois. Si vos études ne se voient pas terminées au 1er juillet, vous pouvez bénéficier de versements durant l’été, portant la bourse à douze mensualités.