Tous les automobilistes inquiets à cause de ce nouveau radar au péage de cette autoroute très fréquentée

Un nouveau radar arrive. En effet, aux abords de cette autoroute fréquentée, ce dernier flashera ceux qui ne respectent pas les vitesses.

En France, les radars font partie intégrante du paysage routier. Conçus pour renforcer la sécurité et limiter les excès de vitesse, ces dispositifs sont aujourd’hui plus nombreux, plus sophistiqués… et ils vont être de plus en plus nombreux.

Les radars en France pour assurer la sécurité sur la route

En 2024, plus de 4 500 radars automatiques sont en service sur le territoire. Ils ne se contentent plus de contrôler la vitesse : certains repèrent aussi le non-respect des feux rouges, des distances de sécurité, des dépassements interdits.

Ou encore l’usage du téléphone au volant. Et les nouvelles générations de radars embarqués, mobiles ou « leurres », multiplient les angles d’attaque.

Parmi eux, les radars tourelles, perchés sur de hauts mâts, peuvent surveiller plusieurs voies. Et ainsi contrôler différents types d’infractions simultanément.

Autre exemple : les radars mobiles nouvelle génération, souvent installés à bord de véhicules banalisés. Ces derniers flashent en roulant dans le trafic.

Invisibles et discrets, ils traquent les excès de vitesse sans que le conducteur en ait conscience. Depuis 2023, certaines régions testent aussi les radars de bruit, capables de verbaliser les véhicules trop bruyants, en particulier les deux-roues modifiés.

Une nouveauté qui vise à réduire les nuisances sonores, notamment en zone urbaine ou touristique. Pour l’État, les radars sont un outil de prévention… mais aussi une source de revenus non négligeable.

Des amendes en pagaille

En 2023, les amendes issues des radars ont rapporté près d’un milliard d’euros. De quoi alimenter la polémique : pour certains usagers, ces dispositifs sont devenus plus punitifs que pédagogiques.

Face à la contestation, les autorités rappellent que la mortalité routière reste une priorité, et que chaque radar installé vise avant tout à faire respecter les règles. Reste que le sentiment de « traque » demeure fort, en particulier chez les conducteurs réguliers.

Depuis près d’un mois, un nouveau radar a été mis en service sur l’autoroute A13. Un axe particulièrement fréquenté reliant Paris à la Normandie.

Situé à proximité d’une zone de travaux, ce dispositif a été installé pour renforcer la sécurité des ouvriers présents sur le chantier Notamment dans le secteur de Mantes-Buchelay. En pleine transformation dans le cadre du passage au péage à flux libre.

À l’approche de cette zone, la vitesse maximale autorisée a été réduite à 70 km/h. Une mesure indispensable pour préserver les équipes sur place.

Pourtant, de nombreux conducteurs continuent de rouler trop vite, malgré des contrôles réguliers des forces de l’ordre. Face à ce constat, Sanef, gestionnaire de l’autoroute, a demandé l’installation d’un radar chantier.

Un nouveau radar qui va poser un problème

Désormais, ce radar flashera automatiquement tout véhicule ne respectant pas la limitation temporaire de vitesse. Un rappel à la prudence s’impose donc si vous circulez dans ce secteur, à la fois pour éviter l’amende et pour garantir la sécurité de tous.

Le péage à flux libre, une nouvelle expérience pour les automobilistes Ce chantier s’inscrit dans le cadre de la généralisation du péage à flux libre en France, un système encore récent qui perturbe parfois les habitudes des usagers.

Contrairement aux péages traditionnels, il n’y a ici ni barrière, ni arrêt, ni ticket. Le principe est simple, les véhicules passent librement sous un portique équipé de capteurs et de caméras, qui identifient automatiquement la plaque d’immatriculation.

Le paiement s’effectue ensuite après le passage, selon la méthode choisie. Les conducteurs peuvent régler leur trajet en utilisant un badge télépéage, qui fonctionne automatiquement une fois installé.

Il est également possible de payer en ligne en se connectant au site de l’exploitant autoroutier concerné. Et en saisissant son numéro de plaque.

Pour ceux qui préfèrent un règlement en personne, des points de vente physiques agréés, environ 10 000 répartis sur le territoire, permettent de s’acquitter du montant dû. Les automobilistes disposent de 72 heures après leur passage pour régler leur trajet.