Banque : ce changement de taille bientôt imposé à tous les Français dès le 28 juin 2025

Un changement de taille concerne toutes les banques françaises. Et ce dernier sera actif dès le 28 juin prochain en France.

En 2025, le secteur de la banque traverse une profonde mutation, porteuse d’opportunités et de défis. D’ailleurs, à compter du 28 juin prochain, un changement de taille surviendra en France.

Les banques face aux changements

À l’échelle mondiale, les banques accélèrent leur adoption de l’intelligence artificielle (IA). Et aussi de l’automatisation pour optimiser les tâches, améliorer le service client et réduire vraiment les coûts.

Un rapport de Citi anticipe un surplus de profits de près de 170 milliards $ grâce à l’IA d’ici 2028. Des institutions telles que JPMorgan, Goldman Sachs, HSBC et Citigroup déploient déjà des assistants IA.

Mais aussi des chatbots évolués et des outils analytiques, tout en lançant des chantiers pour automatiser leur back-office. Dans cette dynamique, les banques renforcent massivement leur budget technologique.

Commonwealth Bank of Australia a consacré plus de 1,1 milliard $ en six mois à l’IA et l’infrastructure numérique. Le passage au cloud, à l’open banking et aux plateformes en mode API s’accélère, en permettant la collab avec les fintechs.

Et le développement de services intégrés (paiements, gestion, e‑commerce). La numérisation croissante s’accompagne d’un besoin vital de cybersécurité : biométrie, surveillance comportementale, détection qui s’automatisent des fraudes deviennent la norme.

Les régulateurs durcissent l’encadrement, notamment autour de la protection des données, de la lutte anti-blanchiment. Et de l’usage éthique de l’IA : un équilibre nécessaire entre innovation et sécurité.

A la pointe de la technologie

La poussée vers une banque durable augmente. Les établissements intègrent les critères ESG dans leurs produits (prêts verts, obligations durables), dans leurs systèmes et dans la réduction de leur empreinte carbone.

Parallèlement, les néo‑banques et les acteurs digitaux attirent une clientèle jeune. Elles poussent ainsi les acteurs à adopter des modèles hybrides intégrant expérience digitale et maintien d’agences physiques.

L’essor de la blockchain et des solutions de finance décentralisée (DeFi) se poursuit. La technologie raffine les paiements internationaux (plus rapides, moins chers), renforce la sécurité et sert à la vérification d’identité.

Malgré l’essor du paiement sans contact et des services bancaires numériques, retirer des espèces reste un geste quotidien pour de nombreux Français. 43 % des transactions dans l’Hexagone s’effectuent encore en liquide.

Se rendre à un automate pour alimenter son porte-monnaie est donc une habitude bien ancrée. Mais de légers changements vont bientôt concerner ces automates.

Dès ce samedi 28 juin, une nouvelle réglementation entre en vigueur, elle impose à tous les pays de rendre les distributeurs plus accessibles. Les standards exigent que les automates soient dotés de choses pour leur utilisation par les personnes en situation de handicap ou autre.

Banque : cette nouvelle loi pour tous

Instructions vocales, branchement possible d’un casque audio, agrandissement du texte, personnalisation des contrastes… Autant de dispositifs destinés ainsi à renforcer leur côté accessible.

En pratique, ces ajustements devraient rester limités dans l’Hexagone. Selon la Fédération bancaire française (FBF), la quasi-totalité des distributeurs automatiques de billets est déjà conforme à ces nouvelles exigences en Europe.

Un constat confirmé par le Crédit Agricole, qui souligne que ses automates les plus récents sont déjà équipés de technologies vocales. Et de prises jack pour les casques.

Quelques évolutions seront toutefois visibles progressivement. La FBF reconnaît que certains modèles encore en service ne sont pas totalement à jour, en raison notamment de la raréfaction des casques compatibles avec ces prises.

Pas de panique : les banques bénéficient d’une période de transition. Les TPE non conformes ne seront remplacés qu’à la fin de leur cycle de vie, soit dans un délai maximum de dix ans.

« Le Crédit Agricole annonce déjà avoir anticipé ces mesures. Nous prévoyons un renouvellement complet de notre parc d’ici 2035, en nous alignant sur les dernières normes », annonce un représentant.

Ces changements interviennent alors que le nombre de distributeurs automatiques diminue en France. En raison du coût d’entretien, de la baisse des retraits en espèces et des fermetures d’agences.

Malgré cela, la Banque de France se veut positive. 99 % des Français peuvent donc toujours accéder à un distributeur en moins de 15 minutes… en voiture.