Arnaque : les fraudes aux faux colis explosent soyez très vigilent vous risquez de perdre beaucoup d'argent

Les arnaques aux faux colis explosent en France. Et chaque année, les fraudeurs redoutent d'inventivité pour piéger les Français.

Les arnaques aux SMS et aux colis connaissent une recrudescence inquiétante en France, alimentée par la numérisation des services et la généralisation des achats en ligne. Cette année encore, ce phénomène prend de l’ampleur.

Arnaque : les escrocs de plus en plus malins

Les escrocs surfent sur l’attente fréquente de livraisons pour piéger les consommateurs via des messages frauduleux de plus en plus crédibles. Le scénario est souvent le même. Vous recevez un SMS prétendument envoyé par La Poste, Chronopost, Colissimo ou un autre transporteur, mais c’est une arnaque.

Le message évoque un colis en attente, un problème de livraison, ou encore des frais à régler pour débloquer l’envoi. Un lien est généralement inclus, renvoyant vers un faux site imitant parfaitement le design du service concerné.

L’objectif : vous pousser à entrer vos coordonnées personnelles, bancaires ou à télécharger une application piégée. Dans certains cas, il s’agit de phishing (hameçonnage).

Les données volées sont ensuite utilisées pour des prélèvements frauduleux. Dans d’autres, il s’agit d’installer un logiciel espion ou un virus sur votre téléphone, capable de siphonner vos informations sensibles à votre insu.

Le piège se dit ainsi d’autant plus redoutable que les messages paraissent crédibles, parfois bien écrits. Et ils arrivent à des moments opportuns. Certains usurpateurs parviennent même à intégrer la conversation dans le fil de SMS d’un vrai transporteur, rendant l’arnaque encore plus difficile à repérer.

Face à ce fléau, les autorités multiplient les mises en garde. L’Assurance maladie, les banques, les opérateurs téléphoniques. Ou encore les services postaux rappellent qu’ils ne demandent jamais de coordonnées bancaires par SMS.

Des campagnes de sensibilisation menées

En France, des campagnes sont menées pour inciter les usagers à vérifier les URL, à ne jamais cliquer sur des liens suspects. Et aussi à signaler les messages frauduleux via la plateforme 33700.

Pour se protéger, il se veut donc essentiel d’activer l’authentification forte sur ses comptes sensibles, de garder ses applications à jour. Et surtout, de ne jamais divulguer de données confidentielles par SMS.

Dans le doute, il faut immédiatement se rendre directement sur le site officiel du service ou contacter son service client. Ces arnaques, de plus en plus sophistiquées, rappellent qu’en matière de cybersécurité, la vigilance est devenue une nécessité quotidienne, car le danger est partout.

Les cybercriminels affinent leurs méthodes d’arnaque en jouant sur vos réflexes quotidiens, notamment notre habitude croissante de commander en ligne. Le scénario commence par un simple SMS, qui semble tout à fait banal.

« Bonjour, c’est le livreur. Votre colis ne rentrait pas dans la boîte aux lettres ce matin. Vous préférez un point relais ou que je repasse ? » Un message conçu pour inspirer confiance et inciter à répondre sans méfiance.

C’est justement cette première réponse qui ouvre la porte à l’arnaque. Selon la plateforme communautaire Signal-Arnaques. Spécialisée dans la détection des fraudes numériques, ce premier échange rend la victime plus vulnérable et permet de contourner les filtres anti-spam.

Une arnaque aux faux colis qui fait des ravages

Des indices permettent pourtant de repérer cette arnaque bien rodée. L’UFC-Que Choisir alerte notamment sur les liens envoyés dans ces messages : ils renvoient vers des sites frauduleux, sans aucun rapport avec les pages officielles des transporteurs.

Autre signal révélateur : une demande de paiement pour reprogrammer la livraison. Or, aucun livreur sérieux ne réclame de frais ou d’informations personnelles pour ce type de service.

Une telle demande doit immédiatement éveiller les soupçons. Les conséquences peuvent être lourdes, car d’après France 3 Normandie, un habitant du Calvados a perdu 1 000 euros après avoir cliqué sur un lien frauduleux. Reçu dans le second message du prétendu livreur.

En cas de doute ou de fraude avérée, il est crucial d’agir rapidement. La plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr recommande de faire immédiatement opposition auprès de sa banque. Et de conserver toutes les preuves (captures d’écran, messages).

Mais aussi de porter plainte, de modifier ses mots de passe et d’alerter Signal Spam. Le ministère de l’Intérieur rappelle également qu’une ligne d’assistance, Info Escroqueries (0 805 805 817), se veut disponible gratuitement pour accompagner les victimes.