C’est le fruit préféré de nombreux Français mais c’est aussi le plus contaminé par les pesticides selon une étude

Il y a un fruit très adoré de nombreux consommateurs qui est pourtant le plus contaminé de tous par les pesticides !

Les fruits font partie d’une alimentation saine. Leur richesse en vitamines, fibres et antioxydants en fait des alliés indispensables du bien-être au quotidien. Pourtant, certains fruits cachent une réalité inquiétante. Ils font face à une contamination massive par les pesticides.

Le fruit le plus contaminé aux pesticides

Une récente étude menée par l’ONG Générations Futures, relayée par Passeport Santé, dresse un constat préoccupant. Elle révèle que 80 % des fruits non issus de l’agriculture bio présentent au moins un résidu de pesticide.

En comparaison, ce chiffre tombe à 48 % pour les légumes. Cette différence s’explique en partie par la fragilité de certains fruits. Ces derniers nécessitent davantage de traitements chimiques pour résister aux parasites et aux maladies.

Parmi tous les fruits testés, un en particulier concentre le plus de contaminations. Il s’agit de la cerise. Ce fruit très apprécié au printemps et en été atteint un triste record. L’analyse de l’étude montre que 100 % des échantillons de cerises contiennent des résidus de pesticides.

Plus inquiétant encore, 90 % d’entre eux font l’objet d’une contamination par des substances classées CMR, c’est-à-dire cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. Ce fruit ne constitue malheureusement pas une exception.

Les raisins, très présents dans les paniers de fruits des foyers, suivent de près avec un taux de contamination de 98 %. Les clémentines, mandarines, citrons verts et prunes affichent également des niveaux élevés et dépassent souvent les 85 %.

Des précautions à prendre

Les fraises, pourtant emblèmes des beaux jours, font aussi face à une contamination détectée dans 74 % des cas. Un autre point préoccupant réside dans la présence de substances très persistantes, comme les PFAS.

Ces composés chimiques, surnommés « polluants éternels », ne se dégradent pas facilement et peuvent s’accumuler dans l’organisme et l’environnement. Ils restent difficiles à éliminer, même par un lavage rigoureux.

Pour limiter les risques liés à ces résidus, la diététicienne-nutritionniste Léa Zubiria recommande plusieurs gestes simples. Elle invite d’abord à privilégier les fruits issus de l’agriculture bio. Ces produits se cultivent sans pesticides de synthèse.

Ce qui réduit la présence de substances toxiques. Ce choix se montre particulièrement pertinent pour les fruits consommés avec la peau, comme les pommes, les poires ou les raisins. Le lavage méticuleux des fruits constitue une autre barrière efficace.

Frotter les fruits sous l’eau, voire utiliser du bicarbonate de soude, permet de retirer une partie des résidus. L’épluchage reste une méthode plus radicale, bien qu’il prive le fruit d’une partie de ses fibres et vitamines.

Une diversification pour limiter l’exposition

Il peut cependant être utile, notamment pour les fruits les plus contaminés. La diversification des fruits consommés représente également un moyen de limiter l’exposition répétée à une seule molécule.

Alterner les variétés et suivre les saisons permet de réduire les risques tout en profitant d’une plus grande richesse nutritionnelle. En choisissant des produits locaux et de saison, les consommateurs soutiennent également une agriculture souvent plus raisonnée, qui utilise moins de traitements chimiques.

Même si certains fruits présentent un niveau de contamination préoccupant, il ne s’agit pas de les supprimer de l’alimentation. Les bienfaits nutritionnels restent nombreux, à condition d’adopter les bons réflexes.

Manger cet aliment reste indispensable, mais mieux vaut le faire de façon informée et responsable. Ce problème sur la cerise, fruit préféré de nombreux Français, montre que la sécurité alimentaire doit faire face aux résidus chimiques.