La taxe foncière fait partie des impôts que de nombreux Français doivent payer. Mais, cela ne devient plus obligatoire dans ce cas précis.
La taxe foncière est calculée sur la base de la valeur locative cadastrale du logement, c’est-à-dire le loyer théorique annuel qu’il pourrait générer s’il était mis en location. D’ailleurs, passé un certain âge, elle n’est plus obligatoire.
Tout connaître de la taxe foncière en 2025
À partir de cette estimation, les collectivités locales appliquent un taux d’imposition qu’elles fixent elles-mêmes. Toute personne propriétaire d’un bien immobilier au 1ᵉʳ janvier de l’année se voit donc tenue de payer la taxe foncière.
Cependant, certains propriétaires peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle. Et ce, selon leur situation personnelle (âge, revenus, état de santé) ou en fonction des caractéristiques du logement.
Les habitations non fixées au sol, comme certaines constructions mobiles, échappent à cette taxe. À l’inverse, toute modification apportée au bien doit se dire déclarée, car elle peut modifier la valeur locative et donc le montant à payer.
Les avis d’imposition se disent donc envoyés automatiquement chaque année, généralement au cours du dernier trimestre. De plus, ils restent consultables en ligne sur impots.gouv.fr.
La taxe se veut due pour l’ensemble de l’année par le propriétaire enregistré au 1ᵉʳ janvier. Et ce, même s’il vend son bien en cours d’année.
En 2024, le ministre Gabriel Attal avait alerté sur une forte revalorisation de la taxe foncière. Malgré son appel aux communes pour limiter cette augmentation, une hausse moyenne de 7 % a été constatée. Ce qui a suscité de vives inquiétudes chez les propriétaires.
Passé un certain âge, vous n’êtes plus tenu de la payer
La taxe foncière n’a cessé de grimper ces dernières années, en grande partie à cause de l’inflation. En 2024, elle a encore progressé d’au moins 3,9 %.
Concrètement, elle atteignait en moyenne 843 euros pour un appartement et 1 059 euros pour une maison. Contre respectivement 811 et 1 019 euros l’année précédente.
Une hausse jugée relativement modérée, mais qui s’ajoute à une tendance continue à la hausse. Pour information, cet impôt local doit se voir réglé chaque année au mois d’octobre : le 15 pour les paiements par courrier et le 20 pour les règlements en ligne.
Sachez que les propriétaires âgés de plus de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition peuvent se voir totalement exonérés de la taxe foncière sur leur résidence principale. Cette mesure vise à alléger la charge fiscale des seniors aux revenus modestes.
Pour leur part, les contribuables âgés de 65 à 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition bénéficient d’un dégrèvement forfaitaire de 100 euros sur leur taxe foncière concernant leur habitation principale. Mais alors, quelles conditions réunir pour s’en voir exonéré ?
Comment faire pour ne pas payer la taxe foncière ?
L’exonération pour les plus de 75 ans ne dépend pas uniquement de l’âge. Le propriétaire doit occuper le logement concerné seul, ou avec son conjoint, ou bien encore avec des personnes à charge prises en compte dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
Comme les enfants rattachés par exemple. Il peut également héberger des bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).
Par ailleurs, ses revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond. Le revenu fiscal de référence de l’année précédente doit ainsi rester en dessous d’un seuil fixé en fonction de la composition du foyer.
Enfin, d’autres cas d’exonération existent. Certains logements anciens rénovés, des constructions neuves ou encore des habitations ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique peuvent également bénéficier d’une exonération temporaire de taxe foncière.