Certains campings français ont décidé d'interdire ce type de maillot de bain. Renseignez-vous avant de prendre la route des vacances !
Depuis quelques semaines, l’été a fait son grand retour. C’est le moment pour les campings d’afficher complet et de voir les piscines se remplir au fur et à mesure. Pourtant, certains vacanciers risquent de vivre une petite désillusion à l’arrivée.
Ces campings interdisent ce type de maillot
En revanche, avant d’arriver au camping, il est indispensable de connaître les règles. Tom Huyskens, porte-parole de la plateforme ACSI, a d’ailleurs fait plus de précisions sur le sujet. Il faut dire qu’il n’a pas oublié une mésaventure familiale.
L’homme s’est rappelé : « Dans le sud de la France, nous pensions être malins en laissant les enfants nager en boxers, car nous n’avions pas de slip de bain. Mais ce n’était pas autorisé non plus ».
Avant de préciser aussi : « Les enfants ont dû quitter la piscine immédiatement ». Une scène qui semble anodine. Pourtant, elle reflète une réglementation largement appliquée dans les campings français.
L’interdiction ne concerne pas n’importe quel vêtement de bain. Le problème est lié à un type précis, largement utilisé par confort ou par habitude. Pourtant, dans 960 campings sur les 988 observés en Europe, ce modèle est formellement proscrit.
Les établissements tricolores restent particulièrement concernés. Il ne s’agit pas d’un simple caprice ou d’une mesure isolée. Derrière cette interdiction se cache un impératif de santé publique.
« Plus votre maillot de bain est propre, mieux c’est »
En effet, le vêtement incriminé est accusé de transporter avec lui des impuretés invisibles : poussières, bactéries et résidus en tout genre ramassés lors des déplacements à l’extérieur. Une fois immergé dans l’eau, ce maillot devient un vecteur de contamination.
Les bassins doivent donc faire l’objet d’un traitement plus fréquemment avec des produits chimiques, parfois à des doses élevées. Ce qui dérange, ce n’est pas tant l’esthétique que la fonction même de ce maillot.
En effet, sachez que contrairement aux modèles moulants, il absorbe plus d’eau, goutte davantage en sortant du bassin et fait perdre des litres au fil des passages. De nombreux campings évoquent donc des soucis d’entretien, de gaspillage et de coût.
Mariska Hol, experte en sécurité aquatique aux Pays-Bas a expliqué : « C’est mieux pour tout le monde si l’on utilise moins de produits chimiques. Donc, plus votre maillot de bain est propre, mieux c’est« .
Sachez qu’en Italie, par exemple, 151 campings imposent le port du bonnet de bain. Cette contrainte vise à éviter que des cheveux ou d’autres particules ne viennent obstruer les filtres des piscines. Chaque pays a ses priorités.
Un objectif très clair
En revanche, tous convergent vers un objectif commun : garder l’eau aussi propre que possible. La mauvaise surprise vient souvent du manque d’information. Les familles arrivent, les enfants se ruent vers la piscine, enthousiastes, impatients.
Mais au moment de l’entrée, le personnel se montre intransigeant. En effet, pas de baignade avec ce type de maillot. Parfois, il faut se tourner vers la boutique du camping pour acheter un modèle autorisé, souvent vendu à un tarif plus élevé qu’en grande surface.
En plus de respecter les règles de maillot, d’autres gestes restent également recommandés. Une douche rapide avant de plonger permet de limiter les résidus de crème solaire, de sueur ou de produits ménagers présents sur la peau.
Mariska Hol rappelle d’ailleurs que « prendre une douche est toujours préférable, aussi bien pour les piscines extérieures qu’intérieures ». Si certaines familles se sentent prises de court, la logique derrière ces exigences est claire.
Les campings cherchent à préserver une qualité d’eau irréprochable. Ils souhaitent à tout prix limiter les traitements chimiques lourds. Un objectif qui sert tous les vacanciers. Et pour cause, personne n’a envie de se baigner dans une eau trouble ou chlorée en excès.