60 Millions de consommateurs a lancé l'alerte au sujet de 10 médicaments courants qui empêchent de dormir !
De nombreux Français déclarent mal dormir au quotidien. En effet, le sommeil devient de plus en plus fragile, et pour certaines personnes, trouver le repos relève du défi quotidien. 60 Millions de consommateurs a d’ailleurs alerté sur les médicaments qui empêchent de bien se reposer.
Des médicaments qui empêchent de dormir
Fatigue chronique, réveils fréquents, difficulté d’endormissement… les symptômes varient, mais les causes sont multiples. Si les écrans, le stress ou une mauvaise hygiène de vie sont souvent pointés du doigt, une autre piste mérite l’attention.
Le magazine 60 Millions de consommateurs alerte sur un facteur souvent ignoré. Certains médicaments courants nuisent directement à la qualité du sommeil. Cette révélation concerne des traitements présents dans de nombreux foyers.
Le magazine souhaite attirer l’attention sur des prescriptions dont les effets secondaires peuvent se traduire par des insomnies, des réveils nocturnes ou même des cauchemars. En revanche, sachez qu’il ne faut jamais arrêter ou modifier un traitement sans l’accord de son médecin.
Certains ajustements, comme changer l’horaire de prise, peuvent suffire à retrouver un sommeil plus paisible. Parmi les médicaments cités, les anxiolytiques occupent une place assez importante, selon 60 Millions de consommateurs.
Ces substances restent connues pour leur effet calmant, pourtant, elles peuvent aggraver certains troubles comme l’apnée du sommeil. Chez certaines personnes, elles déclenchent également agitation et nervosité.
60 Millions de consommateurs lance l’alerte
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un paradoxe qui complique la situation pour ceux qui les prennent pour se détendre. Les antidouleurs et anti-inflammatoires, souvent utilisés en automédication, se hissent également sur cette liste.
Les corticoïdes, en particulier, sont pointés du doigt pour leur effet stimulant, indique 60 Millions de consommateurs. Pris le soir, ces médicaments peuvent retarder l’endormissement et provoquer des réveils répétés.
Les antidépresseurs, essentiels pour de nombreuses personnes, peuvent aussi perturber le sommeil. Ils sont parfois responsables d’une exacerbation du syndrome des jambes sans repos. C’est une affection déjà difficile à vivre.
Ce syndrome empêche de rester allongé sans ressentir une envie irrépressible de bouger les jambes. Cela rend alors l’endormissement très compliqué. Il y a d’autres médicaments problématiques, selon 60 Millions de consommateurs.
Il s’agit des bêta-bloquants, prescrits notamment en cas d’hypertension. Ces traitements peuvent provoquer des cauchemars ou retarder l’endormissement. La gêne est réelle pour ceux qui en prennent au quotidien et constatent une baisse de la qualité de leur sommeil.
D’autres cachets qui perturbent le sommeil
60 Millions de consommateurs évoque aussi les antidiabétiques. Ces médicaments permettent de rétablir l’équilibre glycémique. En revanche, ils peuvent entraîner une somnolence diurne, une faiblesse musculaire ou, dans certains cas, des perturbations du sommeil nocturne.
Ces effets secondaires peuvent passer inaperçus, mais nuisent clairement à la récupération. Les antihistaminiques, surtout ceux de première génération comme la dexchlorphéniramine ou l’hydroxyzine, sont bien connus pour leur effet sédatif.
Pourtant, ils peuvent aussi aggraver le syndrome des jambes sans repos. Cette contradiction les rend parfois plus nocifs qu’utiles pour celles et ceux qui cherchent à améliorer leur nuit. Les substituts nicotiniques, utilisés pour arrêter de fumer, figurent eux aussi dans cette liste inattendue de 60 Millions de consommateurs.
Leur effet stimulant sur le système nerveux perturbe parfois l’équilibre naturel du sommeil. Le même problème se retrouve avec certains antimigraineux, antiépileptiques et psychostimulants prescrits dans le cadre du TDAH.
Lorsqu’un traitement semble perturber les nuits, mieux vaut en parler avec un professionnel. Un médecin ou un pharmacien pourra proposer des alternatives ou adapter la posologie pour mieux respecter le rythme de vie de chacun.