Code de la route : toutes les lunettes de soleil ne sont pas adaptées et certaines peuvent vous coûter cher

En matière de sécurité personnelle, rien ne doit être négligé. Même les lunettes de soleil ! Découvrez ce que dit le Code de la route.

Lorsqu’il s’agit de protéger sa sécurité personnelle, il est essentiel de n’omettre aucun détail. Les lunettes de soleil, bien que fréquemment perçues comme de simples objets de mode ou de détente, représentent en réalité un élément crucial pour se préserver des rayons ultraviolets et des dangers relatifs à l’exposition solaire. Il est donc primordial d’assurer des critères stricts en matière de sécurité et de qualité. Voici ce que dit le code de la route sur la question.

L’importance des lunettes de soleil

Lorsque le soleil brille, de nombreuses personnes portent des lunettes de soleil pour se protéger de l’éblouissement et des rayons UV, même en conduisant. Toutefois, il est important de choisir des lunettes appropriées. En effet, des verres trop sombres peuvent entraîner une amende si les forces de l’ordre vous contrôlent.

Lors de l’achat de lunettes de soleil, il est essentiel de vérifier la catégorie de filtre. Par exemple, la catégorie 4, qui correspond aux verres les plus sombres, est interdite pour la conduite. Car, elle ne laisse passer que 3 à 8 % de la lumière. Les lunettes de soleil avec verres photochromiques sont une alternative, mais sachez qu’elles ne s’assombrissent pas complètement à cause du pare-brise.

En plus de la teinte, il est important de considérer la couleur des verres. En effet, les teintes grises, marron et vertes sont les meilleures, car elles améliorent la visibilité des feux de signalisation et de freinage. À l’inverse, les verres rouges ou bleus n’offrent pas un bon contraste et sont à éviter.

Les experts déconseillent aussi les verres jaunes, car ils peuvent nuire à la vision à la tombée de la nuit.

De manière générale, tout comme pour les lunettes de vue classiques, il est préférable de choisir des lunettes de soleil dotées de verres antireflets pour la conduite.

L’œil de l’Homme nécessite un délai d’au moins dix secondes pour s’ajuster aux variations de lumière. En pratique, si un conducteur roule à 80 km/h sur une route nationale ou départementale, il devra parcourir environ 220 mètres avant d’avoir une vision pleinement fonctionnelle.

C’est donc pour ces raisons que le fait de porter des lunettes de soleil n’est pas à prendre à la légère.

Mais que dit exactement le code de la route ?

Lorsque nous conduisons, porter des lunettes de soleil dès l’apparition du soleil est très important. Cela est important pour protéger vos yeux. En effet, leur résistance à l’éblouissement diminue d’environ 50 % tous les douze ans, selon l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (Asnav) que TF1 Info a relayée.

De plus, cela aide à prévenir les accidents de la route que cause l’éblouissement. Et ce, que ce soit à cause du soleil ou d’un ciel lumineux. Particulièrement pour les personnes aux yeux clairs qui sont plus sensibles à la lumière. À noter que 90 % des réflexes en conduisant dépendent de la vue.

Cependant, bien que le Code de la route recommande fortement le port de lunettes de soleil, certaines de celles-ci ont leur propre réglementation.

Par exemple, les modèles avec de grandes montures, souvent trop épaisses, peuvent restreindre le champ de vision du conducteur.

De plus, la Sécurité routière déconseille l’utilisation de lunettes de soleil avec de verres de catégorie 4 (norme n°. EN 1836). Car,  ces verres trop sombres peuvent altérer la perception des couleurs. Il est donc préférable d’opter pour des lunettes de catégorie 3.

Des lunettes de soleil adaptées à votre vision

Pour ceux qui portent des lunettes correctrices, cela doit figurer sur leur permis de conduire.

Selon la Sécurité routière, il est important que les lunettes de soleil soient adaptées à leur vue. Ceux qui ne respectent pas cette règle peuvent écoper d’une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis. Aussi, il est possible que le véhicule fasse l’objet d’une immobilisation.

En revanche, il n’existe aucune loi qui impose aux porteurs de lentilles correctrices de suivre cette règle.