CAF : cette aide financière va faire baisser le taux de pauvreté des familles monoparentales

Les aides de la CAF peuvent parfois être versées de manière ponctuelle. Et l'une d'elles devrait ravir les familles monoparentales.

En 2025, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) propose, en plus de ses aides régulières comme les allocations familiales ou les aides au logement, plusieurs dispositifs ponctuels destinés à soutenir les foyers. Surtout les familles monoparentales.

CAF : des aides ponctuelles chaque semaine

Les aides de la CAF ne sont pas automatiques. Elles sont ainsi attribuées après étude de la situation et selon les ressources de l’ensemble ménage.

Elles constituent un coup de pouce temporaire pour éviter qu’une dépense imprévue ne plonge une famille en difficulté durable. L’une des plus connues est l’aide exceptionnelle de solidarité.

Elle se voit ainsi versée dans certaines situations de crise économique ou pour accompagner une réforme sociale. En 2025, elle peut cibler notamment les bénéficiaires du RSA, de l’AAH ou de l’APL, afin de compenser une hausse du coût de la vie.

Son montant varie selon la composition du foyer. La CAF propose aussi des aides financières individuelles, accordées sur demande et sous condition de revenus, pour faire face à des charges urgentes.

Paiement d’un loyer en retard, achat d’électroménager essentiel, frais liés à la rentrée scolaire ou encore dépenses de santé imprévues. Ces aides se disent souvent versées une seule fois, mais elles peuvent être renouvelées si la situation le justifie.

Par ailleurs, des aides locales existent, décidées directement par les CAF départementales. Elles visent donc par exemple à financer une partie des vacances des enfants, à soutenir les jeunes parents.

Cette aide va ravir les familles monoparentales

Ou à couvrir une dépense exceptionnelle en cas de séparation ou de décès. Ces dispositifs ponctuels, parfois méconnus, nécessitent une démarche proactive.

Il faut contacter sa CAF, exposer ses difficultés et fournir des justificatifs. Ils ne remplacent pas les prestations régulières mais offrent une marge de respiration financière bienvenue dans des moments critiques.

L’allocation de soutien familial (ASF) est une aide destinée aux personnes qui élèvent seules un enfant de moins de 20 ans privé du soutien de l’un de ses parents. Elle se voit ainsi versée sans condition de ressources et peut intervenir dans plusieurs situations.

Lorsqu’aucune pension alimentaire n’est fixée, lorsque cette pension n’est pas versée. Ou encore pour compléter une pension jugée trop faible.

En novembre 2022, son montant avait fait l’objet d’une revalorisation, passant de 123 à 184 euros par mois et par enfant. Depuis le 1er avril 2025, l’ASF s’élève à 199,18 euros par enfant à charge et à 265,50 euros pour un enfant recueilli.

Selon une étude de la CAF et de la Drees publiée en août 2025, cette aide bénéficiait en juin 2023 à 879 000 familles et 1,4 million d’enfants. Soit environ un quart des familles monoparentales.

L’ASF, une aide utile de la CAF

Le montant moyen perçu atteignait alors 280 euros par foyer. La revalorisation de 2022 a permis à 39 000 nouvelles familles d’entrer dans le dispositif, notamment celles qui touchaient une pension alimentaire comprise entre 123 et 184 euros.

Seuils à partir desquels l’ASF complémentaire se dit accordée. Cette hausse a donc eu un impact mesurable sur la pauvreté. Toujours en 2023, le taux de pauvreté des familles monoparentales a reculé de 1,5 point.

Tandis que l’intensité de la pauvreté, c’est-à-dire l’écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres. Et le seuil de pauvreté, a diminué de 2 points.

Malgré ces progrès, les familles monoparentales restent parmi les plus fragilisées économiquement. L’Observatoire des inégalités rappelait en décembre 2024 que leur taux de pauvreté s’élève encore à 19,2 %, soit près du double de la moyenne nationale.