La piqûre de cet animal est pire que celles des guêpes et des frelons asiatiques

La rencontre avec un scorpion n'est jamais anodine. Si sa piqûre est rarement mortelle, elle peut néanmoins provoquer des réactions sévères.

En cas de mauvaise rencontre avec un scorpion d’ici à la fin de cet été, découvrez les bons gestes à adopter pour soulager efficacement sa piqûre désagréable !

Un insecte discret et mystérieux

Après l’arrivée des beaux jours et la montée des températures, les insectes ont fait leur grand retour. La période estivale a contribué à relancer leur activité. Notamment leur reproduction.

Le climat chaud de l’été a aussi permis d’offrir à ces derniers un accès facilité à la nourriture. C’est particulièrement vrai pour les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, qui butinent le nectar des fleurs et jouent un rôle essentiel dans la biodiversité.

Mais tous les insectes ne sont pas aussi bénéfiques. Arrivé en France aux alentours de 2004, le frelon asiatique s’est rapidement imposé comme une espèce invasive et redoutée. Aujourd’hui, il est présent dans la quasi-totalité du territoire.

Véritable prédateur des abeilles, il attaque les ruches pour se nourrir, causant parfois leur destruction totale. L’autre ennemi redouté durant la belle saison est la guêpe, dont la piqûre peut être très douloureuse. Celle-ci entraine généralement des rougeurs, mais aussi des allergies sévères en cas de choc anaphylactique.

Mais ce n’est rien en comparaison de la piqûre d’un autre insecte qui peut aussi entrainer de graves complications. Et pourtant, celle-ci est très souvent ignorée, voire méconnue. Car il s’agit tout simplement de celle du scorpion !

En effet, cet animal de la famille des euscorpiidaes vit bel et bien en France. Quatre espèces y résident principalement dans les régions méridionales de l’Hexagone.

La plupart des spécimens vivent dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône. Mais aussi en Corse, en Languedoc-Roussillon, la Drôme ou encore en Ardèche.

Quand redouter la piqûre du scorpion ?

Ce petit insecte, mesurant moins de 5 cm, affectionne les abris discrets. On le trouve sous les pierres, dans les tas de bois ou les murets en pierre des jardins. Rare et mystérieux, cet animal est souvent l’objet de tous les fantasmes.

Son venin, bien que redouté, est néanmoins inoffensif chez les espèces présentes en France. Cependant, une piqûre de scorpion n’est jamais anodine. Elle peut provoquer des réactions dangereuses chez certaines personnes sensibles.

Il peut s’agir d’enfants en bas âge, de personnes âgées ou immunodéprimées. Dans certains cas, les réactions après l’attaque d’un scorpion doivent immédiatement alerter.

La personne piquée peut éprouver des difficultés à respirer. Mais aussi avoir des vomissements, une salivation excessive ou des troubles du rythme cardiaque. Dans les cas les plus graves, celle-ci peut aussi être atteinte de paralysie et/ou convulser.

Tous ces signes demandent donc à être pris en charge très rapidement. Soit, en se rendant aux urgences ou bien dans un centre antipoison. En attendant de soigner la blessure, il est aussi important d’effectuer quelques gestes simples.

Comme nettoyer la zone avec de l’eau et du savon. Vous pouvez également immobiliser le membre piqué pour éviter que le venin du scorpion ne se diffuse. Enfin, en attendant les premiers secours, il est possible de prendre quelque chose pour atténuer les effets de la douleur. Comme du paracétamol.

En revanche, évitez de consommer des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Car ceux-ci pourraient aggraver le problème en augmentant les risques de complications. Évitez aussi la prise d’aspirine, qui en fluidifiant le sang pourrait aggraver la situation.

Et quoi qu’il en soit, rappelez-vous que face au scorpion, la prudence reste la meilleure des protections.

G. V.

Rédactrice au long cours pour Tuxboard.com, je rédige également des articles pour différents médias. Passionnée de culture, musique et cinéma, j'aime écrire sur divers sujets. Mes domaines de prédilection sont l'actu, le lifestyle et les médias.