Ce que signifie la couleur de la moisissure de votre logement pour votre santé

La science a dévoilé ce que signifiait la couleur de la moisissure de votre logement pour votre santé. C'est très surprenant !

La moisissure a tendance à s’inviter rapidement dans nos logements, souvent de manière silencieuse. Présente dans l’air ambiant, elle se développe surtout dans les espaces humides, mal ventilés ou insuffisamment chauffés.

L’importance d’observer la couleur de la moisissure

Chaque jour, nous respirons des particules invisibles de moisissure. Cela peut sembler anodin. En revanche, sachez que certaines variétés peuvent avoir des conséquences graves sur la santé.

L’une des façons d’évaluer le risque est d’observer la couleur de la moisissure présente sur les murs, plafonds ou aliments. Sachez que la moisissure noire reste la plus inquiétante. Appelée Stachybotrys, elle apparaît souvent sur les matériaux de construction imbibés d’humidité depuis longtemps.

Ses spores libèrent des toxines dangereuses, capables d’irriter gravement les voies respiratoires. Les enfants et les personnes fragiles, dont le système immunitaire est affaibli, restent particulièrement sensibles.

Cette moisissure a entraîné des cas dramatiques, comme celui du petit Awaab Ishak, un garçon britannique décédé après une exposition prolongée. Voir ces taches noires doit alerter immédiatement, car leur présence indique un danger sanitaire sérieux.

Une autre couleur fréquente reste le bleu-vert. Elle correspond à la moisissure Penicillium, célèbre pour avoir donné naissance à la pénicilline et utilisée aussi dans la fabrication des fromages bleus.

Un champignon qui cause des intoxications

Pourtant, sous ses airs familiers, cette moisissure reste problématique dans un logement. Lorsqu’elle est dérangée, elle libère des nuages de spores qui contaminent rapidement les surfaces environnantes.

Ces particules provoquent souvent des allergies, des toux persistantes ou une aggravation de l’asthme chez les personnes sensibles. La moisissure verte se rencontre surtout dans les aliments moisis. Beaucoup pensent qu’il suffit de couper la partie visible pour sauver le reste.

En revanche, sachez que cette idée est fausse. Le champignon s’infiltre profondément, bien au-delà de la zone apparente. Consommer par inadvertance un aliment colonisé par ce type de moisissure expose à des troubles digestifs, voire à des intoxications.

Une chose est sûre, il vaut mieux jeter l’aliment entier plutôt que de prendre le risque. Les moisissures jaunes et orange, moins connues, se produisent par des organismes comme Stemphylium et Epicoccum.

Elles apparaissent souvent sur des matériaux naturels tels que la toile de jute, le chanvre ou d’autres fibres végétales. Ces champignons ont besoin de lumière ultraviolette pour achever leur cycle. Ce qui explique leur présence dans certaines zones exposées à la lumière.

Une autre bactérie dangereuse

Si elles restent moins dangereuses que la moisissure noire, elles envoient des signes de forte humidité et vous devez les éliminer. Dans les salles de bain, il arrive aussi de voir des traces rougeâtres sur les robinets ou dans les coins de douche.

Pourtant, ce phénomène n’a rien à voir avec une moisissure. C’est une bactérie, Serratia. Elle se nourrit aussi des résidus de savon et trouve facilement refuge dans les lavabos et les produits d’hygiène. Cette bactérie n’est pas sans risque.

En effet, elle peut provoquer des infections, notamment chez les personnes vulnérables. Son apparition montre qu’un nettoyage plus régulier reste nécessaire. La moisissure blanche, souvent transparente, appartient à une autre catégorie.

Isaria farinosa, par exemple, reste un champignon qui parasite certains insectes comme les papillons de nuit ou les cigales. Dans un logement, sa présence se manifeste par des excroissances brillantes dans les zones sombres et humides.

Moins répandue, cette moisissure reste un signe d’environnement malsain et d’excès d’humidité. Toutes ces couleurs rappellent une chose essentielle. La moisissure n’est donc jamais anodine. Sa présence n’est pas seulement un problème esthétique.

Il s’agit alors d’un indicateur direct de risque pour la santé. Irritations, allergies, infections et complications respiratoires restent autant de conséquences possibles selon le type de moisissure.