Retrait du véhicule et 750€ d'amende pour les conducteurs avec cet objet dans leur voiture

Les conducteurs qui ont cet objet dans leur voiture risquent un retrait du véhicule et jusqu'à 750 euros d'amende !

Respecter le Code de la route reste une obligation pour tous les conducteurs. Pourtant, certains choisissent parfois de contourner les règles, surtout lorsqu’il s’agit d’éviter une amende ou une perte de points.

Les conducteurs ne peuvent pas avoir cet objet

Parmi les pratiques les plus risquées, la détention de dispositifs interdits dans la voiture peut provoquer de lourdes sanctions. Cela va de l’amende salée au retrait pur et simple du véhicule. En effet, de nombreux conducteurs se tournent vers des solutions illégales pour échapper aux radars.

L’objectif ? Rouler plus vite sans craindre d’écoper d’une sanction. Pour cela, certains installent des appareils capables de détecter ou de brouiller les signaux des radars. Ces dispositifs se vendent en ligne.

Ils semblent à première vue inoffensifs. Pourtant, leur usage reste totalement interdit. Sachez que cela peut coûter très cher aux conducteurs qui en possèdent un. Les détecteurs de radars ont vu le jour pour capter les ondes émises par les radars fixes ou mobiles.

Dès que l’appareil repère un signal, il alerte le conducteur qui ralentit immédiatement. Cette technique permet de franchir la zone de contrôle sans infraction apparente. Une fois le radar dépassé, le conducteur reprend sa vitesse initiale.

Si cette méthode semble avantageuse pour éviter une contravention, elle reste pourtant strictement illégale. Les brouilleurs de radars vont encore plus loin. Contrairement aux détecteurs, ils envoient des signaux parasites qui empêchent les radars de mesurer correctement la vitesse du véhicule.

De lourdes sanctions

Le résultat reste encore plus dangereux puisque le système de contrôle routier devient inutile. En perturbant les données, ces dispositifs exposent les conducteurs à des sanctions encore plus lourdes.

Depuis 2012, la loi interdit formellement la détention, l’utilisation ou même l’installation de tels appareils. L’article R.413-15 du Code de la route ne laisse aucune place à l’interprétation. Il précise que les conducteurs ne doivent en aucun cas posséder ces dispositifs dans leur véhicule.

La simple présence d’un brouilleur ou d’un détecteur suffit pour écoper d’une amende. Les conséquences pour les conducteurs restent particulièrement sévères. L’amende peut atteindre 1 500 euros dès la première infraction.

Les forces de l’ordre appliquent également un retrait de six points sur le permis de conduire. Cette sanction peut fragiliser le capital points de nombreux conducteurs. C’est surtout le cas pour ceux qui ont déjà subi d’autres infractions.

Les sanctions ne s’arrêtent pas là. Les autorités ont le pouvoir de retirer le permis de conduire pour une durée qui peut aller jusqu’à trois ans. Dans certaines situations, elles peuvent même décider de retirer le véhicule.

Des mesures dissuasives

L’immobilisation et la confiscation constituent des mesures dissuasives pour rappeler aux conducteurs la gravité de l’infraction. Bien sûr, le dispositif illégal est systématiquement confisqué.

En cas de récidive, la situation devient encore plus lourde. L’amende peut grimper jusqu’à 3 000 euros et les sanctions complémentaires s’appliquent avec plus de rigueur. Pour les conducteurs récidivistes, le risque d’une annulation de permis peut aussi avoir lieu.

Cette perte représente non seulement une sanction financière mais aussi une atteinte directe à la liberté de se déplacer. La tentation reste forte pour certains conducteurs qui pensent que ces dispositifs offrent une protection contre les contrôles routiers.

Les sanctions prévues par la loi se montrent donc bien plus lourdes que les contraventions évitées. Un excès de vitesse peut coûter quelques dizaines d’euros, alors que l’usage d’un détecteur de radars peut priver un conducteur de son véhicule et de son permis.