Santé : ce yaourt présenté comme sain est en réalité aussi gras qu'un célèbre fromage

Le fait de manger un yaourt n’est pas si sain que vous ne pouvez l’imaginer. L'un d'entre eux est plus gras que deux tranches de camembert

Vous pensez faire un choix sain avec ce yaourt préféré des Français ? Détrompez-vous, il pourrait bien réserver une mauvaise surprise nutritionnelle. Car il est riche en graisses !

Un concentré de graisses insoupçonné

Le petit-suisse est souvent perçu comme un allié santé incontestable du quotidien. On l’imagine léger, innocent, parfait pour une collation ou un dessert rapide. Pourtant, cette idée reçue est ancrée dans l’esprit collectif des clients.

La réalité de ce produit laitier est tout autre ! Elle est bien plus complexe et surprenante. Il s’agit en vérité d’un produit qui est très riche en matières grasses. Et figurez-vous qu’il l’est bien plus que certains fromages.

Une étude détaillée des étiquettes s’impose donc pour y voir plus clair. Celle de l’UFC-Que Choisir en a dit plus. Elle révèle un « grand écart » entre les produits. Du moins gras au plus riche, il y a les yaourts 0 %, puis le skyr allégé.

Arrivent ensuite ceux de vache écrémés. Puis les yaourts de vache au lait entier et de brebis. Ensuite, il y a le yaourt de chèvre au lait entier. En haut du classement se place le fromage blanc de brebis, le fromage blanc de chèvre.

Et aussi le petit-suisse. Ces derniers sont « au coude à coude avec les yaourts à la grec avec 10% de matières grasses. Une portion de ces produits apporte autant de gras que 2 tranches de camemberts ».

Pour visualiser cette quantité, imaginez alors deux belles tranches de camembert. Le parallèle est saisissant et permet donc de prendre conscience de la densité calorique de ce produit.

« Et elle contient jusqu’à trois fois les calories d’un yaourt de vache écrémé« . Ainsi, vous pouvez vite atteindre 140 calories pour 100 grammes de petit-suisse.

L’asso ajoute que ce produit est un mauvais élève sur le plan écologique. La raison ? Il se vend dans « de minuscules boîtes en plastique qui créent énormément de déchets ».

Un faux ami minceur

La confusion naît souvent de la taille modeste du pot et de son nom. Le terme « yaourt » est employé à tort pour le désigner, brouillant les pistes. Or, le petit-suisse n’est pas un yaourt… C’est un fromage frais.

Cette distinction a son importance sur le plan nutritionnel et marketing. Les vrais yaourts, eux, affichent des teneurs en matières grasses bien inférieures. Face à ce constat, le client se doit donc d’être vigilant et de lire les étiquettes.

Il ne faut pas se fier à l’apparence du produit ni aux idées préconçues. La clé réside dans l’examen attentif du taux de matière grasse pour 100 grammes. Cette simple habitude permet de comparer et de faire un choix éclairé.

Dans le cadre d’un régime ou d’une alimentation contrôlée, la méprise peut être coûteuse. Consommer un petit-suisse gras en pensant bien faire est un piège classique. L’écart avec un yaourt nature classique est en réalité considérable sur le plan lipidique.

Cet excès de graisses saturées peut contrarier les objectifs de santé. Il est donc crucial de bien le choisir pour ne pas annuler les efforts consentis.

Rassurez-vous, il y a des alternatives existent pour continuer à se faire plaisir. Les petits-suisses à 0% ou 20% de matière grasse présentent un profil bien différent.

L’important est de manger des yaourts en pleine conscience de leur compo’. Un petit-suisse gras n’est pas interdit, il doit simplement être considéré comme un fromage. Il peut s’intégrer dans un repas équilibré, en tant que source de calcium.

La modération et la variété restent donc les maîtres-mots d’une alimentation saine. Savoir ce que l’on mange est le premier pas vers une meilleure santé.