L'Agirc-Arrco est touchée par des millions de retraités au moment voulu. Cependant, de fausses informations circulent à son sujet.
En 2025, l’Agirc-Arrco reste un pilier essentiel du système de retraite des salariés du secteur privé en France. Cependant, attention, car de fausses informations circulent à son sujet.
Agirc-Arrco : des nouvelles règles entrent en jeu en 2025
Le régime complémentaire de l’Agirc-Arrco, obligatoire, fondé sur la répartition, fonctionne grâce aux cotisations des employeurs et des salariés. Celles-ci permettent d’acquérir des points.
Ils sont convertis en pension lors du départ à la retraite selon une valeur fixée chaque année. Géré de manière paritaire par les partenaires sociaux, le régime repose sur une gestion prudente visant à garantir le paiement durable des pensions.
Sans creuser de déficit. Sur le plan financier, l’Agirc-Arrco affiche une situation solide en 2025, avec des résultats excédentaires et des réserves suffisantes pour assurer la pérennité du système.
Cette bonne santé a permis une revalorisation des pensions de 1,6 % à l’automne 2024. Un geste important pour préserver le pouvoir d’achat des retraités face à l’inflation.
Le régime poursuit également sa modernisation, en renforçant ses services d’accompagnement. Plusieurs centaines de milliers d’entretiens retraite sont proposés chaque année, en présentiel ou à distance.
Afin d’aider les assurés à mieux préparer leur fin de carrière. L’Agirc-Arrco développe aussi des actions de solidarité en prenant en compte des périodes non travaillées, comme le chômage ou la maternité, et en garantissant des droits pour les conjoints survivants.
De nombreuses fake news circulent, faites attention
Depuis plusieurs mois, de nombreuses fausses informations circulent sur internet au sujet des retraites. Ce qui sème la confusion et l’inquiétude parmi les assurés.
Face à cette prolifération de rumeurs, l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire des salariés du privé, a décidé de réagir afin de protéger ses adhérents. Et de leur éviter des erreurs préjudiciables.
Les intox les plus fréquentes concernent des annonces mensongères sur des primes imaginaires. Des augmentations de pension qui n’ont jamais été votées ou encore des dates de versement erronées.
La rumeur la plus persistante évoque une « prime d’été » attribuée par l’Agirc-Arrco — une information totalement fausse. D’autres messages affirment que des retards de paiement seraient à prévoir, ce qui est tout aussi infondé.
Ces publications virales peuvent ainsi déstabiliser les retraités, les pousser à vérifier sans cesse des informations trompeuses. Et, parfois, à prendre de mauvaises décisions concernant leur pension.
Les conséquences de ces fausses informations ne sont pas anodines. Elles créent donc un climat d’incertitude et peuvent inciter les assurés à entreprendre des démarches inutiles, voire risquées.
Agirc-Arrco : retraités faites attention
Certains attendent en vain le versement d’une prime fictive ou modifient leurs données personnelles à la suite d’un message frauduleux. Dans les cas les plus graves, ces manipulations peuvent entraîner des erreurs administratives.
Ou des choix financiers défavorables. Cette désinformation représente aussi une perte de temps considérable pour les retraités, qui se retrouvent à vérifier des annonces infondées au détriment du suivi de leur véritable dossier.
Pour contrer ce phénomène, l’Agirc-Arrco appelle ses assurés à la plus grande vigilance. L’organisme recommande de ne se fier qu’aux sources officielles, notamment son propre site internet ou ceux des autres régimes de retraite, régulièrement mis à jour.
Il convient également de se méfier des titres racoleurs et des publications non sourcées, souvent diffusées sur les réseaux sociaux. En cas de doute, les retraités se disent invités à contacter directement les canaux officiels de l’Agirc-Arrco pour obtenir une confirmation fiable.
L’organisme rappelle que si certaines fausses informations peuvent découler de simples malentendus. D’autres relèvent clairement de tentatives de manipulation.
Les réseaux sociaux sont particulièrement propices à la propagation de ces rumeurs, qui se répandent rapidement sans vérification. Or, les pensions et les revalorisations obéissent à des règles strictes.
Aucune prime ou augmentation ne peut se voir versée sans annonce officielle. Dans un contexte où les « fake news » se multiplient donc, la vigilance reste le meilleur rempart.