Pour ne pas perdre de points sur leur permis de conduire, certains ont trouvé une astuce vraiment inhumaine !
Le permis de conduire à points a pour objectif d’inciter les automobilistes à adopter une conduite responsable. Pourtant, la peur de perdre des points pousse certains à chercher des solutions radicales et illégales.
Un marché noir pour les points du permis de conduire
Une pratique inquiétante circule depuis quelques années : désigner un proche décédé pour éviter la sanction. Cette combine très choquante ne cesse de se développer en marge des procédures administratives parfois lentes et peu sécurisées.
Lorsqu’un radar automatique ou une caméra détecte une infraction, l’avis de contravention est envoyé au propriétaire du véhicule. Le titulaire du permis de conduire peut dénoncer un conducteur responsable.
Cette étape, conçue pour identifier le fautif, présente une faille. En effet, si le décès d’un proche n’est pas encore enregistré dans les fichiers, certains fraudeurs profitent de la situation. La perte de points ne s’applique alors à personne, tant que la base administrative ne se met pas à jour.
Sachez d’ailleurs qu’internet alimente la propagation de cette astuce. Certains sites et réseaux sociaux présentent cette pratique comme une solution simple pour sauver des points. Des individus peu scrupuleux exploitent cette opportunité.
Ils ont d’ailleurs créé un marché noir des « points de permis de morts ». Selon des enquêtes, certains points de permis de conduire se négocient à plus de mille euros chacun. Cette fraude prend clairement de plus en plus d’ampleur.
Des sanctions conséquentes
Certains fraudeurs recrutent dans les familles récemment endeuillées ou utilisent de fausses identités extraites de fuites de données. Ce commerce clandestin devient une économie parallèle centrée sur le permis de conduire.
L’aggravation des sanctions, comme la perte immédiate de points pour usage du téléphone au volant à partir d’octobre 2025, encourage encore davantage ces pratiques risquées. Le recours à cette astuce expose à de graves sanctions pénales.
Sachez que désigner une personne décédée constitue un faux et usage de faux. La loi prévoit jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. En cas de fraude répétée ou organisée, les peines peuvent atteindre 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende.
Les automobilistes doivent comprendre que ce type de tour de passe-passe peut transformer une simple infraction en un véritable cauchemar judiciaire. Les conséquences dépassent le pénal. Une fraude liée au permis de conduire impacte également le plan administratif et professionnel.
Les contraventions de cinquième classe peuvent atteindre 1 500 euros, et une mention peut apparaître au casier judiciaire. Les professionnels soumis à des obligations réglementaires ou les fonctionnaires risquent le licenciement ou la révocation.
Les contrôles se multiplient
Les assurances automobiles n’échappent pas aux répercussions. La fraude au permis de conduire peut entraîner une majoration des primes ou la résiliation du contrat. Les failles administratives restent au cœur du problème.
Et pour cause, les délais de mise à jour des fichiers entre mairies, services funéraires et préfectures créent une fenêtre exploitable par les fraudeurs. Les dénonciations suspectes, notamment lorsqu’elles impliquent des personnes récemment décédées, attirent désormais une vigilance particulière des autorités.
Face à cette situation, les forces de l’ordre multiplient les contrôles et les vérifications croisées. L’objectif ? Détecter le plus vite possible les incohérences et ainsi sanctionner rapidement les abus.
La création d’une base centralisée réactive et la notification immédiate entre les services concernés restent envisagées pour combler cette faille. Les autorités cherchent à fermer toutes les portes aux astuces illégales. Et ce, pour préserver l’intégrité du permis de conduire.