APL - si vous avez cette somme d'argent sur votre compte en banque, vous risque de perdre vos droits

En France, de nombreuses personnes ont les APL. Cependant, si vous avez cette somme sur votre compte, vous n'y avez plus le droit.

Depuis plusieurs années, les aides personnalisées au logement (APL) font l’objet d’un contrôle accru, et en 2025, le patrimoine joue désormais un rôle déterminant. Cependant, si vous possédez cette somme sur votre compte, vous risquez de ne plus les avoir.

APL : attention à ne pas dépasser cette somme d’argent pour en bénéficier

L’argent placé sur les livrets, les comptes titres, les assurances vie, ainsi que la valeur de certains biens immobiliers sont pris en compte par la CAF pour le calcul des droits. Dépasser 30 000 euros de patrimoine peut suffire à réduire ou supprimer les APL.

Cela peut donc entraîner pour certains ménages une véritable tension financière. Il se veut donc essentiel de comprendre précisément quels éléments entrent dans le calcul et comment préserver ses droits.

La CAF ne se limite pas à l’épargne visible sur un simple livret A. Elle examine l’ensemble du patrimoine, qu’il soit liquide ou non, incluant les comptes d’épargne (Livret A, LDDS, LEP, PEL, CEL, comptes à terme), les contrats d’assurance vie non exonérés.

Mais aussi les PER imposables ou encore la valeur de rachat de certains placements. Les biens immobiliers autres que la résidence principale – comme une résidence secondaire, un terrain ou un local – se voient eux aussi pris en considération.

En revanche, la résidence principale, les biens professionnels et certains placements exonérés comme le PEA ne sont pas comptabilisés. L’administration agrège l’ensemble de ces montants pour déterminer si le seuil fatidique de 30 000 euros est dépassé.

Ce seuil, en vigueur depuis 2016, est devenu un repère clé. En dessous, l’APL se voit donc calculée uniquement à partir des revenus du foyer.

Dépasser ces revenus vous expose à une suppression de cette aide

Au-delà, la CAF applique un revenu fictif, appelé revenu forfaitaire. Ce dernier correspond donc à environ 3 % de la part du patrimoine dépassant 30 000 euros.

Ce revenu théorique vient s’ajouter aux ressources du ménage et entraîne mécaniquement une baisse de l’aide. Parfois jusqu’à sa suppression totale.

Ainsi, un simple livret A plein ne pose pas problème isolément. Mais, combiné à un autre placement, par exemple un LEP ou une assurance vie, le cumul peut rapidement franchir le seuil et provoquer une diminution des droits.

Tout changement significatif dans la composition du patrimoine doit se voir déclaré sans délai. Une omission ou un retard de déclaration expose à des sanctions : recalcul rétroactif, remboursement des sommes perçues à tort, suspension de l’aide.

Ou exclusion du dispositif en cas de fraude avérée. La CAF croise donc régulièrement ses données avec celles de l’administration fiscale, ce qui rend tout oubli difficile à dissimuler.

Les contrôles peuvent intervenir à tout moment, qu’il s’agisse d’une vérification aléatoire ou d’une incohérence détectée dans une déclaration. Le plafond de 30 000 euros ne vise pas un profil unique.

APL : faites des simulations sur le site de la CAF

Ce dernier concerne aussi bien les étudiants disposant d’une épargne accumulée. Mais aussi les jeunes actifs soutenus financièrement par leurs proches, les ménages modestes qui ont mis de côté une épargne de précaution, que les retraités possédant un capital non utilisé ou une résidence secondaire.

Dans tous les cas, le patrimoine global du foyer se voit pris en compte. Quel que soit le type de logement, qu’il se dise privé, social ou étudiant.

Pour protéger ses droits, il se veut donc vivement conseillé de réaliser régulièrement des simulations sur le site de la CAF avant tout nouveau placement ou retrait important. Il faut également tenir à jour sa situation patrimoniale.

Et conserver l’ensemble des justificatifs nécessaires : relevés bancaires, attestations d’assurance ou estimations immobilières. En cas de doute, un rendez-vous avec un conseiller peut éviter bien des désagréments.

En 2025, dépasser les 30 000 euros d’épargne ou de biens hors résidence principale n’entraîne pas automatiquement la suppression de l’APL. Cela provoque une réduction progressive du montant perçu.

La déclaration reste obligatoire et la transparence indispensable. Ceux qui anticipent, contrôlent et ajustent leur situation limitent les mauvaises surprises et pour les autres, le risque de suspension ou de remboursement est bien réel.