Ce gros problème qui touche toutes les voitures hybrides et personne ne le sait

Il y a un gros problème qui touche toutes les voitures hybrides et personne ne le sait. Faites très attention !

Les voitures hybrides séduisent de plus en plus d’automobilistes. En 2024, près d’une voiture neuve sur deux vendue en France s’équipait d’un double moteur, thermique et électrique. Ce succès repose sur une promesse séduisante.

Le souci des voitures hybrides

Les voitures hybrides permettent de réduire la consommation de carburant tout en limitant les émissions de CO₂, sans dépendre entièrement des bornes de recharge comme les véhicules 100 % électriques.

En revanche, sachez que derrière cette image écologique et économique, un problème majeur passe souvent inaperçu. Toutes les voitures hybrides partagent une faiblesse technique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle pourrait poser de sérieuses complications à long terme.

C’est notamment le cas pour les conducteurs et le marché de l’occasion. Le cœur du problème se trouve tout simplement dans le compteur kilométrique. Sur les voitures hybrides, ce dernier ne distingue pas les kilomètres parcourus en mode électrique de ceux réalisés avec le moteur thermique.

Ce détail, en apparence anodin, cache une faille importante. Qu’il s’agisse d’un court trajet effectué uniquement grâce à la batterie ou d’un long parcours sur autoroute où le moteur essence travaille sans relâche, le compteur affiche un seul chiffre global.

Cette absence de distinction crée une confusion sur l’usure réelle du moteur thermique. Dans une voiture hybride, certains composants comme les bougies, les filtres ou les courroies s’usent uniquement lorsque le moteur à essence fonctionne.

Un véritable problème pour les garagistes

Si ce moteur ne tourne que 30 % du temps, le kilométrage affiché ne reflète pas sa véritable utilisation. À l’inverse, une autre voiture hybride qui a roulé plus souvent en mode thermique présentera la même distance parcourue.

En revanche, le moteur aurait été bien plus sollicité. Cette situation pose plusieurs problèmes concrets pour les propriétaires de voitures hybrides. Dans un premier temps, elle complique clairement l’entretien.

Les garagistes ne peuvent pas savoir avec précision combien de kilomètres le moteur thermique a réellement parcouru. Ils doivent donc se baser sur des estimations ou sur des intervalles de maintenance standard.

Une chose est sûre, cela peut entraîner des remplacements prématurés de pièces encore en bon état. Dans certains cas, cela peut même ouvrir la porte à des abus. Notamment si un professionnel peu scrupuleux propose des réparations inutiles.

Ensuite, cette imprécision complique les transactions sur le marché de l’occasion. Pour évaluer le prix d’un véhicule, les acheteurs s’appuient principalement sur le kilométrage et l’état du moteur.

Un souci pour les vendeurs et les acheteurs

Dans le cas des voitures hybrides, impossible de savoir si le moteur thermique a réellement parcouru 20 000 ou 100 000 kilomètres. Le vendeur fait donc face à un souci. Et pour cause, il ne peut pas justifier l’usure réelle de sa voiture.

De son côté, l’acheteur prend un risque en investissant dans un véhicule dont la mécanique a peut-être été bien plus sollicitée qu’il n’y paraît. Cette lacune semble d’autant plus surprenante que la technologie embarquée dans les voitures hybrides permet déjà de suivre précisément le fonctionnement des deux moteurs.

Le tableau de bord affiche souvent quel moteur reste en service. De plus, certaines applications connectées montrent même la proportion de trajets effectués en mode électrique. Les constructeurs disposent donc des données nécessaires pour créer un compteur différencié.

Pour l’instant, aucun n’a franchi le pas. Un double kilométrage, séparant les trajets électriques et thermiques, apporterait pourtant une transparence précieuse. Il permettrait d’adapter plus justement les intervalles d’entretien et de réviser les pièces mécaniques en fonction de leur véritable utilisation.