Heure d'hiver : pourquoi ce changement pourrait être la dernière fois en France ?

Et si le prochain passage à l’heure d’hiver était le dernier ? Découvrez pourquoi nous devrions en rester là.

Et si le prochain passage à l’heure d’hiver était le tout dernier ? Découvrez les raisons pour lesquelles nos montres pourraient définitivement rester en l’état !

Changement d’heure d’hiver, c’est reparti !

Les saisons défilent, et voilà déjà que 2025 entame son dernier trimestre. Depuis la rentrée, l’automne pointait doucement le bout de son nez avant de s’installer officiellement. Un signe, plus que tout autre, nous rappelle que les journées raccourcissent à vue d’œil.

Comme beaucoup, vous l’avez sûrement remarqué : la nuit tombe désormais bien plus tôt qu’il y a quelques mois. Dès 19 h, les lumières s’imposent dans nos intérieurs. Plus de doute possible, l’été est bel et bien terminé.

Mais l’automne a aussi ses douceurs. La saison nous gâte avec ses températures plus clémentes et les jolies couleurs que prend la végétation. De plus, la douceur météorologique permet encore de porter nos tenues légères et flâner à la lumière dorée des fins de journée.

C’est aussi une période propice à l’introspection, à ralentir le rythme et à investir pleinement notre chez-nous. L’automne, souvent perçu comme une transition, est en réalité une belle occasion de transformer son intérieur en véritable cocon de chaleur et de confort.

Cependant, cette saison rime aussi avec un rendez-vous que beaucoup redoutent : le changement d’heure d’hiver. Eh oui, encore une fois, cette année, il faudra reculer les aiguilles. À partir de minuit ce 26 octobre 2025, les français devront donc reculer leur montre d’une heure.

Voilà en effet des années que nous changeons d’heure deux fois par an. Introduite en France en 1976, après le choc pétrolier de 1973, cette modification devait à l’origine servir à faire des économies d’énergie (en réduisant l’éclairage artificiel).

Vers la fin de cette pratique dès 2025 ?

Mais de nos jours, avec les ampoules basse consommation et LED, ainsi que les appareils électriques modernes, cette pratique est-elle toujours aussi pertinente ?

Car changer ainsi d’heure de façon aussi brutale deux fois par an a des conséquences concrètes sur la vie quotidienne, mais aussi la santé. Cette pratique perturbe en effet notre propre horloge biologique, aussi appelée rythme circadien.

Changer de rythme au printemps et à l’automne, peut grandement perturber ce rythme chez de nombreuses personnes, créant ainsi un mini « jet lag ». Le résultat peut être des insomnies chroniques, mais aussi plus grave, un risque accru des crises cardiaques et des AVC.

Face à ces conséquences, de nombreux groupes, institutions et personnalités tentent de faire entendre leur voix contre ce changement d’heure bisannuel. Et leur cause a bien failli être entendue…

Car en mars 2019, le Parlement européen avait voté en faveur de la suppression du changement d’heure saisonnier à partir de 2021. Mais hélas, la crise sanitaire de Covid-19 étant passée par là, le projet a dû être remis à plus tard.

De plus, encore actuellement, il existe un manque de consensus entre les États membres sur le choix de l’heure permanente. Faudrait-il rester définitivement en heure d’été ? Ou bien en heure d’hiver ?

La question pour le moment n’a pas encore été tranchée. Pour les uns, l’heure d’hiver représente l’heure « standard »correspondant au rythme naturel du soleil. C’est aussi celle qui respecterait le mieux le rythme circadien de l’être humain.

Enfin, elle serait la mieux adaptée aux enfants, ainsi qu’aux personnes fragiles. Pour la communauté scientifique, le débat est en tout cas tranché : la plupart des experts affirment que c’est l’heure d’hiver qui fait autorité. Et vous, que préférez-vous ?