Le Livret A ne fait plus autant rêver les Français. Alors que son taux ne cesse de baisser, d'autres livrets existent pour les épargnants.
Passé la rentrée, nombreux sont ceux qui réalisent qu’un Livret A bien rempli ne suffit plus à faire fructifier leur épargne. Pourtant, il existe d’autres livrets pour vous permettre de faire fructifier votre argent.
Livret A : pourquoi votre argent stagne chaque jour un peu plus ?
Depuis la rentrée, un constat s’impose : le Livret A a atteint ses limites. Pour éviter que son épargne ne s’endorme et perde de sa valeur, il devient nécessaire de repenser sa stratégie, d’explorer d’autres options et de redonner un second souffle à son capital.
Longtemps considéré comme un placement sûr et incontournable, le Livret A séduit encore par sa simplicité, sa sécurité et son exonération d’impôts. Mais en 2025, son rendement a perdu de sa superbe.
Tombé à 1,7 % net depuis le 1er août, après un court pic à 2,4 %, il ne suit plus le rythme de l’inflation. Autrement dit, les sommes placées sur un Livret A voient leur pouvoir d’achat s’éroder au fil du temps.
À cela s’ajoute un plafond fixé à 22 950 euros, qui limite toute possibilité d’investissement à long terme. Et puisque son taux dépend de décisions politiques et d’une formule administrative, rien ne garantit qu’il évolue en phase avec la réalité économique.
Le Livret A reste pratique pour garder une épargne disponible, mais il ne suffit plus à faire croître un patrimoine. Face à ce constat, l’assurance-vie s’impose comme une solution de compromis entre rendement et sécurité.
Elle permet donc de répartir son capital entre des fonds en euros, dont le capital est garanti hors frais. Et des unités de compte investies sur les marchés financiers.
Des alternatives qui fonctionnent
Les fonds en euros ont affiché en 2024 des rendements compris entre 2,5 et 3,6 %, avec une stabilité attendue en 2025. Ce placement offre également une fiscalité avantageuse : seuls les retraits sont imposés.
Et après huit ans, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule. Et de 9 200 euros pour un couple. Flexible, l’assurance-vie permet aussi d’ajuster la répartition de son épargne sans perdre son cadre fiscal.
Et ce, à condition de rester attentif aux frais d’entrée, de gestion ou d’arbitrage. Pour ceux qui acceptent une part de risque, le Plan d’Épargne en Actions constitue une alternative de choix.
Il permet d’investir sur les marchés européens via des actions, des ETF ou des fonds diversifiés, sans donc avoir besoin d’être un expert boursier. Après cinq ans, les gains réalisés sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux restant.
Le plafond de versement atteint 150 000 euros pour un PEA classique et 225 000 euros pour un PEA-PME. Ce placement nécessite toutefois un horizon d’investissement de plusieurs années pour compenser les fluctuations du marché.
Il offre à long terme un potentiel de performance supérieur aux placements garantis. Les profils plus prudents peuvent se tourner vers les comptes à terme, qui offrent un taux d’intérêt fixe défini dès l’ouverture, en échange d’un blocage temporaire des fonds.
Livret A : d’autres alternatives possibles
En 2025, les rendements oscillent entre 2,5 et 4 % bruts selon la durée d’engagement, généralement comprise entre un et deux ans. Ce type de placement séduit ceux qui recherchent la sécurité à court terme.
Notamment en vue d’un projet bien défini, mais il faut garder à l’esprit que les retraits anticipés entraînent souvent des pénalités. Pour compléter un Livret A ou diversifier ses liquidités, les LDDS et LEP constituent d’autres options intéressantes.
Le Livret de Développement Durable et Solidaire rapporte 1,7 % net et le Livret d’Épargne Populaire. Accessible sous condition de revenus, atteint 2,7 % net. Tous deux offrent une épargne disponible à tout moment et totalement défiscalisée.
Mais leurs plafonds limités restreignent leur portée. Avant d’investir, il importe donc enfin de déterminer ses objectifs et sa tolérance au risque.
Un épargnant qui souhaite conserver une réserve de sécurité privilégiera les livrets réglementés. Celui qui prépare un projet à court terme pourra combiner un compte à terme et un fonds en euros d’assurance-vie.
À plus long terme, ceux qui acceptent la volatilité des marchés auront intérêt à se tourner vers le PEA. Ou à introduire une part d’unités de compte dans leur contrat d’assurance-vie. Des alternatives qui trouvent preneurs.