Valve dévoile son casque VR qui va concurrencer le Meta Quest

Valve a dévoilé son casque VR qui ne manquera clairement pas de concurrencer le Meta Quest. Découvrez-le au plus vite !

Le casque VR présenté par Valve marque une étape importante dans la stratégie de la marque. La société dévoile enfin le Steam Frame après des années de rumeurs autour du projet nommé « Deckard ». Le lancement prévu début 2026 crée déjà un fort intérêt.

Un casque VR qui veut concurrencer le Meta Quest

Le casque VR veut transformer la bibliothèque Steam en un espace de jeux immersifs sans fil. Ce discours ambitieux repose sur des choix techniques précis, mais certains compromis nuancent le tableau. Il affiche seulement 190 grammes sur la partie frontale.

Ce qui change radicalement la sensation de port. Le poids total atteint 435 grammes avec la sangle, la batterie et l’audio. Ce chiffre reste bien inférieur à celui du Valve Index. Le Steam Frame utilise des écrans LCD qui affichent une définition de 2160 x 2160 pixels par œil.

Les optiques pancake allègent l’ensemble et améliorent la clarté. Le casque VR fonctionne avec une puce Snapdragon 8 Gen 3, un composant courant dans les modèles haut de gamme de l’année 2023. Valve promet un tarif inférieur à mille dollars, sans préciser de valeur exacte pour le moment.

Une innovation majeure structure ce casque VR. Valve ajoute deux radios Wi-Fi distinctes. L’une se connecte au réseau domestique en 5 GHz. L’autre crée un hotspot 6 GHz exclusivement dédié au lien entre le PC et le casque VR.

Cette méthode élimine les problèmes de routeur saturé ou trop éloigné. Le dongle fourni par Valve gère tout le flux réseau. Cette solution donne un contrôle total, contrairement aux tentatives abandonnées par Meta autour de son ancien dongle Air Link.

D’autres points forts

Une autre idée renforce le potentiel du casque VR. Valve introduit le « foveated streaming ». Le regard du joueur est suivi grâce à l’eye tracking qui dépasse les 80 Hz. Le flux vidéo se concentre donc sur la zone observée et réduit la qualité du reste de l’image, sans que l’utilisateur ne perçoive cette réduction.

Les premiers tests évoquent aussi une compression quasiment imperceptible. Ce procédé rapproche le rendu d’un lien DisplayPort filaire, tout en gardant l’avantage du sans-fil. Le casque VR montre toutefois ses limites en mode autonome.

Les jeux Windows x86 tournent grâce à deux couches de traduction : Proton pour la compatibilité Windows et FEX pour la compatibilité x86 vers ARM. Cette construction impressionne sur le plan technique mais réduit la fluidité.

Les retours de tests soulignent des saccades sur des jeux 2D comme Hades II ou Hollow Knight: Silksong. Valve confirme le souci et prévoit des versions préconverties des jeux. Ce travail doit améliorer la stabilité.

En revanche, sachez que la puissance du casque VR reste insuffisante pour faire tourner des jeux VR exigeants en mode autonome. La batterie atteint 21,6 Wh, ce qui reste faible. Valve refuse de donner une autonomie claire.

Un prix plus bas

Les indications fournies évoquent aussi une durée qui n’atteindra pas plusieurs heures de streaming. Le mode autonome intensif risque de se limiter à environ 90 minutes. Le casque VR profite d’ailleurs d’un Snapdragon 8 Gen 3, de 16 Go de RAM LPDDR5X et d’un stockage de 256 Go ou 1 To.

Un slot microSD prolonge aussi la capacité. L’eye tracking, les caméras monochromes et les optiques pancake complètent la configuration. Certaines fonctions manquent : pas de passthrough couleur, pas de hand tracking et pas d’écran micro-OLED.

Valve privilégie aussi un prix plus bas et un positionnement tourné vers le jeu pur, pas la réalité mixte. Une idée originale distingue encore le casque VR. Valve ajoute un port d’expansion avec connecteurs MIPI et PCIe Gen 4.

Les utilisateurs ou moddeurs pourront alors créer des modules comme des caméras couleur ou un capteur de profondeur. Cette ouverture met bien en avant le souhait de la marque Valve.