Si vous souhaitez rendre vos plantes plus belles que jamais, vous devez connaître cette astuce magique des Japonais !
Le jardin se transforme souvent à l’automne en un tapis de feuilles colorées qui recouvrent massifs, pelouse et allées. Beaucoup considèrent ces feuilles comme un simple déchet à jeter. Pourtant, elles peuvent changer vos plantes.
L’astuce pour prendre soin de vos plantes
Les feuilles mortes sont perçues comme une ressource précieuse capable de rendre les plantes plus belles et les jardins plus luxuriants. Les Japonais ont développé des techniques spécifiques pour tirer parti de cette abondance automnale et enrichir le sol naturellement.
Les feuilles tombées ne servent pas seulement à décorer le jardin. Les jardiniers japonais les ramassent pour créer le kureha, un terreau exclusivement composé de feuilles mortes. Cette méthode diffère du compost classique, souvent mélangé à des déchets de cuisine.
Le Kureha possède une texture légère, un aspect naturel et une capacité exceptionnelle à nourrir la terre. Il améliore la structure du sol, protège les plantations contre le froid et favorise une croissance harmonieuse des plantes.
Dans les jardins japonais, ce terreau devient même un élément esthétique. Il souligne la beauté des massifs et des bordures. Les feuilles mortes restent riches en nutriments essentiels pour les plantes.
Les érables, tilleuls, chênes, charmes ou cerisiers apportent humus et minéraux. Un tapis de feuilles bien géré nourrit le sol, limite les mauvaises herbes et conserve l’humidité. Cette pratique favorise également la biodiversité.
Les bons gestes à appliquer
Les insectes auxiliaires et les vers de terre trouvent un habitat idéal dans ce terreau. Cela contribue donc à la santé globale du jardin. Les plantes ainsi nourries traversent mieux l’hiver et présentent des fleurs plus colorées au printemps.
Pour fabriquer son propre kureha, il faut ramasser les feuilles les plus adaptées. Les érables, cerisiers, tilleuls, charmes, ginkgos ou peupliers sont à privilégier. Vous devez éviter les feuilles épaisses ou malades, comme celles du platane ou du laurier.
Le ramassage manuel permet de sélectionner les feuilles en bon état et de préserver le gazon. Vous devez retirer les branches et autres déchets indésirables avant le compostage. La composition du Kureha reste assez simple mais efficace.
Vous devez étaler les feuilles en couches de 20 à 30 cm sur un support drainant, humidifiées légèrement et recouvertes d’un filet si nécessaire. Tous les quinze jours, il faut alors retourner les feuilles pour favoriser l’aération et le travail des micro-organismes.
Après quelques mois, le mélange devient donc un terreau brun, léger et parfumé, prêt à nourrir les plantes. Des gestes simples permettent aussi d’accélérer la décomposition. Comme par exemple déchiqueter les feuilles, ajouter une poignée de compost mature ou mélanger un peu d’herbe fraîche.
Des astuces à mettre en place
L’utilisation du Kureha offre aussi de nombreux bénéfices pour les plantes. Vous pouvez l’appliquer directement au pied des massifs, des arbres, des haies ou du potager. Il sert aussi de paillage pour retenir l’humidité en été et protéger contre le gel en hiver.
Sur la pelouse, une fine couche de ce terreau densifie le sol et favorise alors une reprise rapide et verte. Les rosiers, vivaces et légumes bénéficient d’un sol souple, fertile et naturellement équilibré.
La pratique du Kureha se renouvelle aussi chaque année. Les Japonais adaptent leur récolte en fonction de la vigueur des arbres et de la quantité de feuilles disponibles. Une partie des feuilles est laissée pour abriter les animaux et insectes.
Tandis que le reste se transforme directement en terreau pour les plantes. Cette méthode permet de recycler chaque élément du jardin tout en respectant l’environnement.