Météo : ces 5 départements détiennent le record de pluie en France

La météo n'est jamais la même sur l'ensemble du territoire français. Voici les cinq départements où les températures ne sont pas optimales.

L’année 2025 illustre de façon frappante l’accentuation des dérèglements climatiques en France, avec des saisons de plus en plus marquées par des extrêmes et les températures sont parfois peu clémentes.

La météo sur l’ensemble du territoire français n’est pas la même partout

L’hiver dernier s’est montré particulièrement variable. D’un côté, des pluies abondantes et des cumuls bien supérieurs à la normale ont arrosé une large partie du nord-ouest et des Alpes, générant des risques d’inondations et des sols détrempés.

Tandis que certaines régions ont bénéficié d’un ensoleillement plus généreux que la moyenne. Cela contraste donc avec les hivers plus gris d’autrefois.

Malgré ces excès hydriques, les gelées matinales et les journées parfois froides ont rappelé que l’hiver conserve son caractère aléatoire. Au printemps 2025, les températures ont progressivement grimpé.

Juin a déjà affiché des valeurs thermiques rarement vues, avant une vague de chaleur précoce. L’été, quant à lui, s’est hissé parmi les plus chauds jamais enregistrés, confirmant une tendance lourde.

Les records de chaleur se succèdent, les nuits restent douces et les journées dépassent fréquemment les 35 °C. Le pays a connu de longues périodes de sécheresse. Un déficit pluviométrique marqué, surtout dans le sud et un ensoleillement souvent généreux.

Mais la chaleur n’a pas été le seul défi. Les étés 2025 ont aussi vu se multiplier les feux de forêt, les sols desséchés et les risques accrus d’incendies, notamment dans les zones vulnérables.

Des disparités selon les régions

Parallèlement, certaines régions ont subi des orages violents, des grêles ponctuelles ou des épisodes de vent fort. Signes que la météo reste capricieuse, contrastée, parfois extrême.

Ce scénario combinant hivers pluvieux, printemps tiède, étés brûlants et instabilité ponctuelle dessine un climat désormais instable. Là où les références anciennes ne suffisent plus.

Entre ses reliefs montagneux et sa façade atlantique au climat océanique, la France se classe au 72ᵉ rang mondial des pays les plus pluvieux, derrière l’Éthiopie. Pourtant située en zone tropicale. Mais cette moyenne nationale masque de fortes disparités.

Toutes les régions ne reçoivent pas les mêmes volumes de précipitations. Sur la base des données compilées par Météo-France sur les trente dernières années, certains départements se distinguent par des niveaux de pluie particulièrement élevés.

En tête du classement, les Hautes-Pyrénées connaissent les plus fortes précipitations avec 2 000 à 2 200 mm de pluie par an. Les secteurs les plus arrosés se situent autour de Cauterets et Gavarnie.

Là où les massifs montagneux favorisent la condensation et la chute de pluies intenses. À proximité, mais sur la côte ouest, les Pyrénées-Atlantiques occupent la troisième place avec 1 400 à 1 800 mm de pluie annuelle.

Ces cinq départements ont la pire météo

Sous l’effet combiné de l’océan Atlantique, des dépressions humides et du relief qui amplifie les précipitations. Les reliefs expliquent également les fortes pluies observées dans les Alpes-Maritimes et en Haute-Savoie.

Les Alpes-Maritimes, pourtant réputées pour la Côte d’Azur ensoleillée, connaissent dans le Mercantour des pluies rares. Mais souvent intenses, avec des massifs culminant à plus de 2 000 mètres.

La Haute-Savoie, elle, reçoit entre 1 300 et 1 700 mm de précipitations annuelles en raison de son exposition alpine. À l’inverse, la Bretagne et la Normandie, souvent perçues comme très pluvieuses, se distinguent davantage par le nombre de jours de pluie que par le volume total d’eau.

À Brest, il pleut ainsi 160 jours par an contre seulement 63 à Nice. Mais le Finistère ne figure qu’en cinquième position avec 1 100 à 1 400 mm de précipitations annuelles.

Enfin, le département le plus sec de France est situé dans le sud, les Pyrénées-Orientales. La pluie se limite à environ 500 mm par an, une situation qui favorise les épisodes de sécheresse fréquents dans la région.