Selon 60 Millions de consommateurs cette eau en bouteille serait aussi sucrée qu’un soda

Toutes les eaux en bouteille ne se valent pas. Selon 60 Millions de consommateurs, cette marque doit à tout prix être évitée.

En 2025, les eaux en bouteille occupent toujours une place importante en France, malgré une prise de conscience qui grandit autour de l’environnement et du plastique. Selon 60 Millions de consommateurs, cette marque doit à tout prix être évitée.

Toutes les eaux en bouteille ne se valent pas

Le marché des eaux en bouteille reste dominé par trois catégories. Les eaux minérales, les eaux de source et les eaux plates aromatisées, chacune répondant à des usages et attentes différentes.

Les eaux minérales conservent un statut particulier. Protégées de toute pollution humaine, elles gardent une composition stable et sont souvent associées au bien-être ou à certains besoins spécifiques, ce qui explique leur forte valeur perçue.

Les eaux de source, plus accessibles, séduisent par leur naturalité et leur prix. En 2025, les marques ont fait des efforts de responsabilisation.

La plupart des bouteilles sont désormais fabriquées en plastique recyclé. Avec des taux d’intégration en hausse, et certaines gammes basculent vers le 100 % recyclé.

Le verre consigné refait timidement surface, surtout en circuits courts. Tandis que les modèles grand format continuent se voir privilégiés par les familles pour limiter les déchets.

Toutefois, le plastique reste la base, car il est léger, éco et facile à transporter. Côté consommation, les Français restent attachés au goût et à la confiance qu’ils accordent à certaines marques historiques.

60 Millions de consommateurs tire le signal d’alarme

Pourtant, la concurrence de l’eau du robinet s’intensifie, dopée par les carafes filtrantes et les systèmes de purification domestiques. Beaucoup alternent désormais entre eau du robinet au quotidien et eaux en bouteille pour le plaisir, le sport ou la santé.

Les scandales liés aux traitements non autorisés, aux forages douteux et aux contaminations microbiennes dans certaines eaux minérales ont profondément entamé la confiance du public. De nombreux consommateurs se tournent vers les eaux gazeuses.

Ou bien encore les eaux aromatisées, jugées plus « naturelles » ou mieux contrôlées. Les ventes ont d’ailleurs bondi ces derniers mois. Pourtant, cette apparente solution de repli n’est pas toujours aussi sûre qu’elle y paraît.

La plupart des grandes eaux pétillantes françaises ne disposent plus, aujourd’hui, d’assez de gaz naturel à la source pour suivre le rythme de la demande. Résultat : leur effervescence se dit souvent renforcée avec du CO₂ industriel.

Parfois sans que cela soit clairement indiqué sur l’étiquette. Certaines marques ont même un peu ajusté leur communication en remplaçant la mention « naturellement gazeuse » par « finement pétillante », un changement qui en dit long.

Quant aux eaux aromatisées, elles se voient ainsi soumises à des règles différentes car elles ne se disent pas considérées comme des eaux minérales. Elles peuvent donc se voir traitées et désinfectées.

Des eaux en bouteille meilleures que d’autres

Ce qui a permis à certains producteurs d’utiliser des forages trop contaminés pour une eau minérale classique. Comme ce fut le cas avec certaines références aromatisées de Maison Perrier en 2024.

C’est plus sécurisant, certes, mais cela s’accompagne de concessions importantes. Sur le plan nutritionnel, ces boissons sont loin d’être aussi innocentes qu’elles en ont l’air.

Elles contiennent souvent entre 5 et 10 g de sucre par verre, et peuvent même grimper jusqu’à 16 g, soit l’équivalent d’une limonade. Les pastilles d’hydratation ou de goût, qui connaissent un succès, semblent offrir une alternative pratique.

Mais elles reposent fréquemment sur des édulcorants comme la stevia ou le saccharose, dont l’OMS souligne depuis 2023 les effets potentiels à long terme. Augmentation du risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité.

Pour 60 Millions de consommateurs, ces pastilles ne sont finalement rien d’autre que « des alternatives aux sodas ». Utiles pour boire davantage, mais loin d’être une option saine durable.

Même constat pour les eaux aromatisées industrielles ou les thés glacés, souvent riches en sucre ou additifs. Face à ces dérives, les meilleures options restent les plus simples.

L’eau du robinet — éventuellement filtrée — demeure la solution la plus sûre, la mieux contrôlée, la plus éco et la moins transformée. Les eaux avec des bulles peuvent se voir consommées occasionnellement.