De nombreux bénéficiaires de l'AAH et du RSA se demandent de combien les aides seront revalorisées pour l'année prochaine !
Le vote récent du budget de la Sécurité sociale apporte un changement important pour de nombreux foyers modestes. Les aides sociales ne seront finalement pas gelées. Cette décision ouvre la voie à des revalorisations dès 2026, notamment pour l’AAH et le RSA.
La revalorisation prévue pour l’AAH
Après plusieurs mois d’incertitude, les bénéficiaires peuvent donc envisager une légère amélioration de leur pouvoir d’achat. La question de l’AAH occupe une place centrale dans ces annonces. Cette aide concerne plus d’un million de personnes en situation de handicap.
Cette aide vise à garantir un revenu minimum lorsque le handicap empêche l’accès à l’emploi. La revalorisation annuelle de l’aide suit l’évolution de l’inflation. Le but ? Préserver le niveau de vie des allocataires face à la hausse des prix.
Le principe reste le même pour 2026. Les aides sociales font l’objet d’une revalorisation chaque 1ᵉʳ avril. Le calcul repose sur l’inflation des douze derniers mois, hors tabac.
La suppression de l’année blanche, qui aurait gelé ces augmentations, constitue donc une avancée majeure pour les bénéficiaires de l’AAH. Selon les estimations publiées par la Commission des comptes de la Sécurité sociale, la hausse attendue atteindrait environ 0,9 %.
Ce taux reste modeste. En revanche, il permet d’éviter une perte de pouvoir d’achat. Pour l’allocation aux adultes handicapés, cette revalorisation se traduira par une augmentation de plusieurs euros par mois à partir d’avril 2026.
Une augmentation prévue pour le RSA
Actuellement, le montant mensuel de l’AAH s’élève à 1 033,32 euros. Avec une revalorisation proche de 0,9 %, cette aide atteindrait environ 1 042,61 euros. Cette hausse peut sembler limitée. En revanche, elle représente un soutien important pour des personnes confrontées à des dépenses spécifiques liées au handicap.
L’allocation conserve donc son rôle de filet de sécurité essentiel. Le RSA bénéficie également de cette dynamique. Le RSA s’adresse aux personnes aux ressources très faibles, avec ou sans activité professionnelle.
Cette autre aide suit une revalorisation annuelle en fonction de l’inflation. Elle reste indispensable pour des millions de foyers en difficulté. Pour une personne seule, elle atteint actuellement 646,52 euros par mois.
En 2026, ce montant passerait à environ 652,33 euros. Pour un couple sans enfant, le RSA progresserait de 969,78 euros à près de 978,50 euros. Ces ajustements visent à compenser partiellement la hausse du coût de la vie.
L’AAH arrive tout de même à se distinguer par son public et ses conditions d’attribution. L’allocation s’adresse aux adultes âgés d’au moins 20 ans, dont le taux d’incapacité limite fortement l’accès à l’emploi.
L’ASPA également concernée par la hausse
Cette aide reste donc cumulable avec certaines ressources, selon des plafonds précis. La revalorisation de l’aide constitue donc un enjeu social majeur. D’autres prestations sociales suivent un calendrier différent.
L’Aspa, aussi appelée minimum vieillesse, reste indexée sur les pensions de retraite. Cette allocation augmente chaque 1ᵉʳ janvier. En 2026, l’aide connaîtra aussi une hausse estimée à 0,9 %. Pour une personne seule, le montant passerait à environ 1 043,59 euros.
L’AAH, le RSA et l’Aspa se montrent indispensables pour maintenir une protection sociale face à la désinflation progressive. Même si les augmentations restent limitées, leur maintien évite un recul du niveau de vie des plus fragiles.
Les prochains mois permettront d’ailleurs de confirmer les taux définitifs. Les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés suivront avec attention les annonces officielles du printemps 2026.
Cette revalorisation, attendue mais mesurée, rappelle l’importance de l’AAH dans l’équilibre financier de nombreux foyers. C’est pour cette raison que beaucoup de Français attendent d’en savoir plus. Affaire à suivre, donc.