Pour éviter l'intoxication alimentaire, voici les conseils que vous devez appliquer pour bien conserver les restes de votre repas de Noël !
Les repas de Noël riment la plupart du temps avec abondance, partage et plaisirs gourmands. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une fois les invités repartis, il reste souvent beaucoup de nourriture. Cette dernière peut provoquer une intoxication alimentaire dans certains cas.
Les risques d’intoxication alimentaire après les fêtes
Les restes de Noël peuvent prolonger la fête pendant plusieurs jours. En revanche, il faut à tout prix respecter des règles strictes. Sans vigilance, une intoxication alimentaire peut vite gâcher les lendemains de réveillon.
C’est pour cette raison que vous devez connaître les bons gestes pour conserver chaque aliment sans risque. La question de la conservation commence souvent avec les douceurs sucrées. Les petits gâteaux de Noël, préparés parfois plusieurs semaines à l’avance, inquiètent rarement à juste titre.
Il faut dire que leur cuisson prolongée à haute température élimine les bactéries liées aux œufs. Le sucre et le faible taux d’humidité jouent aussi un rôle protecteur. Ces biscuits peuvent donc se garder plusieurs semaines dans une boîte hermétique.
Vous devez les mettre à l’abri de l’humidité pour éviter une intoxication alimentaire. Les produits de la mer demandent beaucoup plus d’attention. Les huîtres figurent parmi les aliments les plus sensibles du repas de Noël.
Lorsqu’elles restent fermées dans leur bourriche, elles se conservent jusqu’à huit jours après l’emballage, toujours placées en bas du réfrigérateur. Une fois ouvertes, la situation change radicalement.
Des conditions très strictes à appliquer
Le liquide présent dans la coquille favorise la multiplication des microbes. Deux heures après ouverture, toute huître non consommée devient impropre à la consommation. Si vous ignorez cette règle, vous augmentez fortement le risque d’intoxication alimentaire.
Les plats chauds comme la dinde aux marrons, les gratins ou les plats en sauce peuvent se consommer le lendemain, sous conditions strictes. Vous devez aussi porter votre attention sur le refroidissement.
Un plat chaud doit aussi rejoindre le réfrigérateur dans un délai maximal de deux heures après le repas. Avant cela, un refroidissement rapide reste indispensable. Une température tiède constitue un terrain idéal pour le développement bactérien.
Sachez que cela favorise une intoxication alimentaire même après réchauffage. Plusieurs techniques simples accélèrent le refroidissement. Un bain d’eau froide autour du plat ou une exposition à l’air froid près d’une fenêtre en hiver permettent de faire baisser la température rapidement.
Une fois froid, vous devez aussi stocker le plat dans un récipient fermé, placé dans la partie la plus froide du réfrigérateur. Le réchauffage doit rester unique. Réchauffer plusieurs fois un même plat multiplie alors les passages dans la zone de température dangereuse, comprise entre dix et soixante-trois degrés.
L’importance d’une bonne congélation
La congélation offre une solution efficace pour prolonger la durée de vie des restes et limiter le risque d’intoxication alimentaire. Les plats cuisinés, correctement refroidis et réfrigérés rapidement, peuvent aussi se congeler sans problème.
Des petites portions favorisent une congélation rapide et homogène. Sachez que le congélateur doit maintenir une température stable entre moins 18 et moins 20. Certains aliments supportent mal la congélation.
Vous devez jeter les fruits de mer, comme les crevettes ou les huîtres déjà ouvertes, sans hésitation. Les sauces à base d’œufs, comme la mayonnaise, présentent aussi un danger.
Le foie gras ou le saumon fumé peuvent alors se congeler uniquement s’ils restent sous emballage intact et sans mention interdisant la recongélation. Respecter ces règles réduit donc fortement le risque d’intoxication alimentaire lors de la décongélation.