Un stationnement à moins de 5 mètres d'un passage piéton bientôt interdit

Les automobilistes ne pourront bientôt plus opter pour un stationnement à moins de 5 mètres d'un passage piéton en France !

À partir du 1ᵉʳ janvier 2027, une nouvelle règle va vraiment changer les habitudes des automobilistes en France. Le stationnement à moins de 5 mètres d’un passage piéton deviendra strictement interdit sur l’ensemble du territoire.

Une grande nouveauté concernant le stationnement

Cette mesure, inscrite dans la loi d’orientation des mobilités, a pour but de renforcer la sécurité des piétons et de réduire les accidents liés à une mauvaise visibilité aux abords des passages protégés.

Cette décision concerne toutes les communes, sans exception. Les villes auront l’obligation de supprimer les places situées trop près des passages piétons et de mettre en place une signalisation claire.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette décision ne va pas arranger la problématique du stationnement. D’autant plus que le sujet revient très souvent dans les débats. C’est une nouveauté qui va empirer la situation pour les conducteurs.

Entre la hausse des tarifs, la suppression de places et l’apparition de zones réservées, les automobilistes doivent sans cesse s’adapter. Cette nouvelle règle va voir le jour pour une meilleure sécurité routière.

En revanche, elle va aussi accentuer la pression sur les zones déjà saturées, notamment dans les grandes villes. L’objectif principal reste la protection des piétons. Un véhicule garé trop près d’un passage réduit fortement la visibilité.

Des sanctions prévues pour les contrevenants

C’est autant le cas pour les conducteurs que pour les personnes qui souhaitent traverser. Cette situation crée un angle mort dangereux, en particulier pour les enfants, les personnes âgées ou les personnes à mobilité réduite.

En libérant cinq mètres de chaque côté, les autorités souhaitent limiter ces risques. Les municipalités disposent d’ailleurs d’un délai jusqu’au début de l’année 2027 pour appliquer cette règle.

Elles devront revoir leur plan de circulation, retirer certaines places et installer de nouveaux panneaux. Le stationnement va donc changer dans de nombreuses rues. Et ce, parfois au détriment du nombre total d’emplacements disponibles.

Du côté des sanctions, la réglementation se veut dissuasive. Un véhicule garé à moins de 5 mètres d’un passage piéton sera considéré en infraction grave. L’amende prévue atteint 135 euros, avec une minoration possible en cas de paiement rapide.

Aucun retrait de point n’est prévu. En revanche, sachez que la répétition de ce type d’infraction peut vite coûter cher. Dans les zones urbaines denses, les automobilistes devront faire preuve de vigilance.

Aucune aide pour les collectivités ?

Les contrôles risquent de se multiplier, notamment dans les quartiers très fréquentés. Les conducteurs devront redoubler d’attention avant de couper le moteur, même pour quelques minutes. Le stationnement de courte durée ne bénéficiera d’aucune tolérance particulière.

La suppression de ces emplacements pose aussi la question de leur réutilisation. Les communes doivent transformer ces zones en espaces utiles. Des arceaux pour vélos, des trottoirs élargis ou de petites zones végétalisées pourraient voir le jour.

Cette transformation a tout de même un coût. En effet, les collectivités n’auront pas d’autre choix que de financer la signalisation, le marquage au sol et parfois des travaux d’aménagement plus lourds.

Pour certaines municipalités, la facture pourrait se montrer très élevée. Cela ne va faire qu’alourdir la situation budgétaire. Malgré cela, aucune aide spécifique de l’État ne devrait voir le jour.

Une chose est sûre, le stationnement va devenir ainsi un enjeu central de l’aménagement urbain moderne. Entre sécurité, écologie et partage de l’espace public, les choix deviennent de plus en plus complexes.

Les élus locaux devront trouver un équilibre entre protection des usagers et maintien d’une accessibilité raisonnable pour les automobilistes. Affaire à suivre, donc.