Chèque énergie : 9 foyers sur 10 ne réclament pas l'aide qui atteint jusqu'à 277€

De nombreux foyers passent à côté du chèque énergie qui peut atteindre jusqu'à 277 euros, une somme non négligeable !

La hausse continue des factures d’énergie ne cesse de faire du mal au budget de nombreux foyers. L’électricité, le gaz, le fioul ou le bois représentent une part vraiment très importante des dépenses mensuelles, surtout pour les ménages modestes. Heureusement, le chèque énergie aide beaucoup de foyers.

Beaucoup de foyers passent à côté du chèque énergie

Le chèque énergie est un dispositif public destiné aux foyers qui ont des revenus modestes. Malgré son utilité, une grande majorité des bénéficiaires potentiels ne l’utilisent pas alors qu’ils y ont droit.

Chaque année, ce soutien peut atteindre jusqu’à 277 euros selon la composition du foyer et le niveau de revenus. Cette somme permet clairement de régler une partie des factures d’énergie ou d’anticiper les dépenses à venir.

Pourtant, une grande partie des ménages concernés passe à côté de cette aide. Parfois, ils ignorent même qu’elle existe. Le chèque énergie reste encore trop méconnu, malgré son importance dans un contexte de forte inflation.

En 2024, la situation a pris une tournure préoccupante. Près d’un million de foyers supplémentaires sont devenus éligibles à cette aide après un changement de situation fiscale ou familiale.

Pourtant, seuls 5 % d’entre eux ont effectué une démarche pour la réclamer. Ce chiffre montre un taux de non-recours proche de 90 %. Un paradoxe alors que le chèque énergie représente un véritable soutien pour alléger les dépenses du quotidien.

Des changements qui ont tout complexifié

La principale raison de cette situation tient à une modification administrative. Jusqu’en 2023, l’identification des bénéficiaires reposait en grande partie sur la taxe d’habitation. Sa suppression a bouleversé le système.

Les services de l’État ont donc dû revoir leurs méthodes de repérage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a rendu l’accès au chèque énergie moins automatique pour certains foyers. Beaucoup ignorent désormais qu’ils doivent effectuer une démarche spécifique pour en bénéficier.

Le retour à un fonctionnement plus simple a eu lieu en 2025. L’attribution du chèque énergie redevient majoritairement automatique. Les services publics s’appuient désormais sur le revenu fiscal de référence, la composition du foyer et le point de livraison du logement pour identifier les bénéficiaires.

Les premiers envois ont eu lieu dès le mois de novembre, sur une période de plusieurs semaines. Cette évolution devrait permettre de toucher environ cinq millions et demi de foyers. En revanche, certains ménages risquent encore de passer entre les mailles du filet.

Pour eux, un dispositif de rattrapage reste accessible. Une demande pourra être déposée en ligne ou par courrier, dans un délai étendu jusqu’à la fin février 2026. Le chèque énergie conserve alors une validité prolongée afin de laisser le temps de l’utiliser.

Les conditions pour obtenir l’aide

Pour savoir si un foyer peut toucher l’aide, sachez qu’il faut examiner un critère central. Sachez que le revenu fiscal de référence par unité de consommation ne doit pas dépasser 11 000 euros.

Le calcul prend en compte une unité pour la première personne du foyer, une demi-unité pour la seconde et des fractions pour les suivantes. Une personne seule avec un revenu modeste peut donc parfaitement être éligible.

Le montant du chèque énergie varie selon la situation. Sachez qu’il va de quelques dizaines d’euros et 277 euros pour les foyers les plus modestes. Cette aide peut servir à régler une facture d’électricité, de gaz, de fioul ou même de bois.

De plus, vous pouvez aussi choisir une version dématérialisée afin que la somme soit automatiquement déduite des prochaines factures. Malgré ces possibilités, trop de ménages passent à côté du dispositif par manque d’information ou par crainte de démarches complexes.