AAH: ces allocataires qui vont toucher un bonus de la CAF

La CAF a promis d'aider les allocataires les plus fragiles. Ainsi, ceux qui perçoivent l'AAH chaque mois, vont avoir le droit à un bonus.

En 2024, la CAF ne laissera pas tomber ses allocataires. C’est la raison pour laquelle un bonus va prochainement être accordé aux bénéficiaires de l’AAH.

L’AAH, une aide nécessaire pour des milliers de Français

Depuis sa mise en place en France, en 1975, l’AAH permet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées. Cette aide sociale permet ainsi de subvenir à leurs besoins du quotidien.

Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir au minimum 20 ans. Ensuite, il faut présenter un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ce dernier est ainsi déterminé par les médecins de la santé de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Seules ces personnes sont en mesure d’évaluer cette condition. Il en est de même pour le médecin de la sécurité sociale, qui a bien entendu son avis à donner, avant qu’une personne perçoive l’AAH.

Mais alors, quelles sont les maladies et affections médicales qui permettent de toucher cette aide sociale ? Selon les MDPH, il y en a plusieurs qui entrent en compte.

Les spécialistes citent tout d’abord les troubles de la santé mentale. Cela concerne les états dépressifs, le trouble du déficit et de l’attention (TDA), mais aussi les maladies graves telles que le cancer.

Les maladies qui permettent de toucher ce coup de pouce

Parmi les autres maladies, on peut citer le diabète et la sclérose en plaques. La maladie de Crohn, ou encore la coxarthrose et l’arthrose des doigts en font partie.

Sur leur site internet, les MDPH mentionnent aussi la migraine, l’autisme, la dyslexie, dysphasie ou dyspraxie. Sachez que les Français qui présentent un trouble de l’audition ou la surdité et la trisomie 21 sont aussi éligibles.

Mais, sache que la CAF prend d’autres éléments en considération pour accorer cette aide, comme vos revenus. Et ce n’est pas tout, car les médecins déterminent aussi tous les besoins et les impacts qui ne sont pas les mêmes d’un individu à l’autre.

C’est donc la raison pour laquelle il n’y a que la CDAPH et la MDPH qui sont en droit de statuer sur le droit ou non à l’AAH. Si la maladie se veut jugée comme invalidante pour une personne, alors elle pourra toucher l’AAH.

Vous l’aurez compris, l’AAH est une aide utile et spécifique. Depuis octobre 2023, une mesure novatrice a été mise en place pour l’AAH, il s’agit de la déconjugalisation.

Cette dernier permet à certains bénéficiaires un bonus directement lié au montant de leur allocation. Elle offre ainsi une plus grande liberté financière et une indépendance accrue.

Un bonus pour les détenteurs de l’AAH

Pour bénéficier de ce bonus, il faut en faire la demande auprès de la CAF. Malgré les nombreux avantages qu’elle offre, seulement 277 100 sur 1,2 million de bénéficiaires ont effectué cette démarche.

En effet, les calculs restent basés sur le montant le plus avantageux pour les allocataires. En tenant compte de la déclaration de revenus.

Les allocataires qui ont ainsi choisi la déconjugalisation constatent une différence significative dans le montant de leur AAH. Avant cette mesure, la moyenne mensuelle était de 312 euros et désormais, l’aide passe à 559 euros.

Cette augmentation a donc un impact positif sur la stabilité financière des personnes en situation de handicap. Elle améliore leur capacité à couvrir efficacement leurs dépenses quotidiennes.

En plus de son impact financier, la déconjugalisation de l’AAH a des répercussions sociales positives en favorisant l’égalité et en renforçant la dignité des personnes en situation de handicap. Elle contribue également à réduire les situations de dépendance économique au sein des couples.