Airbnb : quand des voyageurs transforment une location en ferme de minage de cryptomonnaie et font exploser la facture d'énergie

Un logement Airbnb transformé en "ferme à cryptos" a été obligé de payer une facture d'électricité vraiment colossale !

Louer son logement sur Airbnb peut parfois réserver de drôles de surprises. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une propriétaire américaine en a fait la douloureuse expérience.

Son logement Airbnb transformé en ferme à cryptos

Après avoir retrouvé son logement en parfait état et laissé un avis positif à ses locataires, une femme a découvert une facture d’électricité astronomique. La cause ? Ses vacanciers avaient transformé son salon en véritable ferme à cryptos.

Tout commence par une location banale. Ashley Ann décide de mettre sa résidence sur Airbnb pendant trois semaines. À son retour, rien ne semble anormal. La maison est propre, les meubles intacts, aucun dégât à signaler.

Soulagée, la jeune femme publie même un commentaire favorable sur le profil de ses locataires. Pourtant, quelques jours plus tard, un courrier inattendu vient bouleverser la situation. Sa facture d’électricité atteint la somme de 1 300 euros, soit plus de six fois le montant habituel.

Dans un premier temps, elle pense à une erreur de son fournisseur. Ashley prend donc contact avec le service client. La confirmation tombe vite. Il n’y a pas d’erreur et les chiffres sont exacts. Incrédule, la propriétaire se demande alors ce qui a pu provoquer une telle dépense.

Pour en avoir le cœur net, elle décide de vérifier les enregistrements de ses caméras de surveillance extérieures. Les images révèlent une scène stupéfiante. Les locataires repartent avec une dizaine d’ordinateurs puissants et de gros ventilateurs.

Une opération clandestine

En réalité, ils avaient utilisé le logement Airbnb comme base temporaire pour miner des cryptomonnaies. Le principe de cette activité consiste à résoudre des calculs complexes afin de valider des transactions sur la blockchain.

En échange, les mineurs reçoivent des jetons numériques. Mais cette opération reste connue pour sa consommation d’énergie démesurée. Les machines fonctionnent en continu. Cela entraîne donc une flambée des factures d’électricité.

En apprenant cela, Ashley alerte immédiatement Airbnb. Dans un premier temps, la plateforme se montre prudente et hésite à intervenir. En revanche, les preuves vidéo restent accablantes. Les équipes d’Airbnb finissent donc par reconnaître l’abus et décident de donner raison à la propriétaire.

Les anciens locataires sont contactés. Ils avouent avoir empoché environ 86 000 euros grâce à cette opération clandestine. Ils acceptent alors de rembourser la facture d’énergie.

Si cette histoire se termine relativement bien pour Ashley, tous les hôtes d’Airbnb ne connaissent pas le même dénouement. Un autre utilisateur de la plateforme, connu sous le pseudonyme Rylan25, a raconté une expérience similaire.

La locataire prend une décision radicale

Ses locataires avaient consommé 2 600 dollars d’électricité en seulement deux semaines. Lorsqu’il a réclamé un remboursement, Airbnb lui a répondu que la plateforme ne couvrait pas les frais liés à une consommation énergétique excessive.

Une décision qui l’a laissé sans solution et avec une dette importante. Cette situation montre donc les limites des règles actuelles d’Airbnb. La plateforme protège généralement les propriétaires contre les dégradations matérielles.

En revanche, elle reste plus floue à propos de l’usage détourné des biens. Transformer une maison en ferme à cryptos ne laisse pas de traces visibles, contrairement à une casse ou à un vol. Pourtant, les conséquences financières peuvent se montrer encore plus lourdes.

Pour éviter de revivre ce cauchemar, Ashley a décidé d’agir. En effet, elle a ajouté deux nouvelles clauses à son règlement intérieur. La première interdit toute activité de minage de cryptomonnaies dans son logement Airbnb.

La seconde encadre l’utilisation de la borne de recharge pour véhicules électriques. Cette dernière reste désormais soumise à autorisation préalable.