La plateforme Amazon souhaite remplacer les supermarchés avec un tout nouveau concept qui va en surprendre plus d'un !
Amazon accélère une nouvelle fois dans la course à la rapidité et cherche à redéfinir la manière d’effectuer des achats du quotidien. Le géant américain teste actuellement un service de livraison en moins de 30 minutes dans deux grandes villes des États-Unis.
Amazon lance un nouveau concept
Cette initiative donne un aperçu de ce que pourrait devenir l’alimentation de proximité lorsque la logistique atteint un niveau d’efficacité extrême. Le projet repose sur une ambition claire. Il s’agit de faire d’Amazon un acteur capable de remplacer la visite au supermarché.
La plateforme présente ce programme comme une avancée majeure. Le groupe met en avant une performance logistique qui dépasse ses précédents records et affirme vouloir offrir une solution plus pratique pour les habitants de Seattle et de Philadelphie.
Ces deux villes servent de terrains d’expérimentation pour mesurer la faisabilité d’un service qui s’adresse principalement à ceux qui manquent de temps ou qui préfèrent se faire livrer les produits du quotidien plutôt que de se rendre en magasin.
Amazon construit ce service autour des produits alimentaires. La sélection inclut des articles de base comme un litre de lait, des œufs ou un paquet de chips. Les clients peuvent aussi recevoir des produits d’hygiène ou des accessoires électroniques.
La vocation du projet reste cependant claire. Il s’agit de proposer un service capable de remplacer les courses rapides habituellement faites au supermarché. Le géant cherche ainsi à devenir un réflexe pour le moindre achat imprévu.
Une couverture géographique limitée
Cette performance logistique repose sur une organisation très précise. La plateforme implante des entrepôts directement dans les zones urbaines concernées. Cette proximité réduit les distances à parcourir pour les livreurs.
Les préparateurs de commandes et les coursiers circulent dans des quartiers définis afin de tenir la promesse de la demi-heure. Tous les habitants de ces deux villes ne peuvent pas encore tester le service.
Et pour cause, la couverture géographique reste limitée à certaines zones. Amazon avance par étapes pour éviter une surcharge opérationnelle. Ce concept rappelle les ambitions exprimées par le géant dès 2016 avec les livraisons en une heure dans certaines grandes villes comme Paris.
Depuis cette période, plusieurs entreprises se sont lancées dans le « quick commerce ». L’idée séduisait au départ, mais la plupart d’entre elles ont disparu. Des acteurs comme Getir, Gorillas, Flink ou Frichti avaient misé sur la livraison express de petites courses.
Vers une véritable réussite ?
Le modèle reposait alors sur des entrepôts urbains, appelés « dark stores », et sur de nombreux livreurs. Le succès ne s’est pourtant pas confirmé. Et pour cause, l’équation économique restait difficile. Les coûts élevés et la faible rentabilité ont alors fragilisé ce marché.
Amazon aborde aussi ce concept avec beaucoup plus de moyens. Le groupe dispose d’une puissance financière bien supérieure à celle des entreprises qui ont tenté l’aventure avant lui. Cette différence peut permettre à Amazon d’imposer son modèle sur le long terme.
Le marché américain semble également plus favorable aux livraisons alimentaires rapides. Les consommateurs y sont plus habitués à ce type de service, ce qui renforce les chances de réussite. Le géant doit tout de même affronter plusieurs défis.
Le logisticien doit atteindre un équilibre entre rapidité, coûts et satisfaction client. L’échec d’Amazon Prime Now en France rappelle que même un géant du commerce peut rencontrer des résistances culturelles et économiques. Les habitudes d’achat varient beaucoup d’un pays à l’autre.