Ashley Graham, le mannequin XXL, n’en finit plus de perturber le monde de la mode. Son dernier shooting pour V Magazine, aussi audacieux qu’engagé (et sexy), confirme cette tendance.

Celle qui pourrait tout changer ?

On ne surprendra probablement personne en affirmant que le monde de la mode est soumis à de nombreux diktats. Taille, mensurations, poids, les mannequins femmes semblent généralement plus soumises à des critères mathématiques qu’esthétiques.

Ashley Graham, mannequin dite XXL (ou grandes taille) ne l’entend pas de cette oreille. Ainsi, elle n’hésite pas à se dévoiler entièrement nue sous l’objectif de Mario Sorrenti. Elle était déjà égérie de Sports Illustrated, mais pourrait bien devenir également une icône du féminisme.

Affichant fièrement ses formes, sa flexibilité et sa cellulite, elle bouleverse une nouvelle fois la loi impitoyable de la mode. Heureusement, elle ne compte pas s’arrêter là. En paix avec son corps, comme avec son ego, elle souhaite inspirer le plus de femmes possible à s’accepter telles qu’elles sont.

« La cellulite, on s’en fout ! »

En plus des photos, Ashley a également accordé au magazine une longue interview où elle se livre, une nouvelle fois, « à nue ».

Je me souviens des premières apparitions de cellulite, au collège. Je me souviens demander à ma mère : « Est-ce que c’est dégoûtant ? C’est tellement laid ! » Elle a baissé son pantalon et dit : « Regarde, j’en ai aussi. » Elle n’a pas dit que c’était laid ou beau. Elle l’a juste considéré comme un sujet sans importance. Qui ne me définit pas. Si on continue de prêcher cela, un jour, les jeunes filles qui nous succéderont assimileront ce message et penseront juste : « On s’en fout. »

 

La confiance, l’assurance, voilà les armes d’Ashley Graham pour affirmer toute sa beauté. Et ça marche ! Difficile de ne pas fondre devant ces magnifiques photos.

Si de plus en plus de fortes personnalités comme la sienne pouvaient réussir à s’imposer dans le mannequinat, on pourrait bien découvrir un milieu de la mode plus ouvert, plus proche des réalités probablement, et certainement bien moins traumatisant pour les jeunes filles d’aujourd’hui et de demain.