Automobilistes : ce changement important qui les attend à compter du 1er janvier 2026 !

Les automobilistes sont prévenus. À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, les prix du carburant vont évoluer et il faut avoir les prix en tête.

À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, les automobilistes français devront composer avec une nouvelle hausse du prix des carburants. Et ce, qu’il s’agisse de l’essence ou du diesel.

Les automobilistes sont prévenus : l’année 2026 marquera un tournant

Selon les projections de l’Union française des industries pétrolières, l’augmentation devrait se situer entre 4 et 6 centimes par litre. Une évolution directement liée au durcissement du dispositif des CEE et les automobilistes doivent le savoir.

Concrètement, cette hausse se traduira par un surcoût de 2 à 3 euros pour un plein de 50 litres. Un litre actuellement facturé autour de 1,80 euro pourrait ainsi atteindre 1,84 à 1,86 euro, à conditions de marché équivalentes.

Si la différence peut sembler modeste au premier abord, elle devient rapidement significative pour les ménages qui utilisent quotidiennement leur voiture. Ou ceux qui possèdent plusieurs véhicules.

Sur une année entière, la facture grimpe mécaniquement pour les conducteurs parcourant de longues distances. Notamment en zones rurales ou périurbaines, où la voiture reste indispensable.

Pris isolément, ces montants supplémentaires peuvent paraître limités. Mais ils s’ajoutent à un contexte déjà tendu, marqué par la volatilité du prix du baril, un niveau élevé de taxation et une hausse généralisée du coût de la vie.

Pour de nombreux foyers, la dépense liée au carburant demeure difficilement compressible. Ce qui alimente un sentiment de pression budgétaire croissante.

Comprendre l’origine de cette hausse du prix de l’essence

Pour comprendre l’origine de cette augmentation, il faut s’intéresser au fonctionnement des Certificats d’économie d’énergie. Mis en place en 2005, ce dispositif impose aux fournisseurs d’énergie de financer des actions visant à réduire la consommation énergétique.

En pratique, ces acteurs doivent atteindre des objectifs chiffrés d’économies d’énergie. Lorsque ces objectifs sont renforcés, les sommes à engager augmentent, et ces coûts sont ensuite répercutés sur les prix de vente, y compris celui des carburants.

En 2025, la part des CEE intégrée dans un litre de carburant se dit estimée à environ 11 centimes. À partir de 2026, cette contribution devrait passer à un niveau compris entre 15 et 17 centimes par litre.

C’est précisément cet écart qui explique la hausse annoncée de 4 à 6 centimes. Le gouvernement assume pleinement cette orientation et l’exécutif défend une logique de responsabilisation des consommateurs.

Ces contributions ne servent pas uniquement à alimenter des mécanismes abstraits. Une partie des sommes collectées via les CEE finance désormais des dispositifs très concrets, comme le bonus écologique pour l’achat de véhicules moins polluants.

Depuis le 1ᵉʳ juillet 2025, ce soutien n’est plus pris en charge par le budget de l’État, mais repose sur le système des CEE. Une partie de ce que les automobilistes paient à la pompe sert à encourager l’acquisition de véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Les automobilistes ont peu de levier pour agir sur cette hausse

Les conducteurs disposent de peu de leviers pour agir sur le renforcement des CEE ou sur la fiscalité. Ils peuvent néanmoins tenter d’en limiter l’impact en adaptant leurs usages.

Une conduite plus souple, un entretien rigoureux du véhicule, une meilleure gestion des trajets. Ou encore le covoiturage permettent de réduire la consommation annuelle.

Sur une année, économiser quelques dizaines ou centaines de litres peut suffire à compenser entièrement l’effet de la hausse pour un petit ou moyen rouleur. Au-delà de l’impact immédiat sur le pouvoir d’achat, cette augmentation s’inscrit dans une trajectoire plus large.

En renchérissant progressivement le coût du thermique tout en soutenant ainsi les alternatives moins émettrices, les pouvoirs publics cherchent à orienter les choix des ménages sur le moyen terme. Le calcul devient de plus en plus complexe.

Il intègre ainsi à la fois le prix d’achat, les aides disponibles. Mais aussi les économies de carburant sur plusieurs années, les contraintes de recharge et la valeur de revente.

Derrière le chiffre affiché à la pompe se cachent le coût du pétrole brut, les marges de raffinage et de distribution, les taxes traditionnelles comme la TICPE et la TVA, etc. Cette superposition explique pourquoi le prix augmente même lorsque le baril recule.