Comme chaque année, le site Gamekult délivre les récompenses de l’année dans le domaine des jeux vidéo. Remis en fonction des votes de leurs lecteurs (les plus fidèles comme les occasionnels), la rédaction la plus sévère du jeu vidéo français délivre ses awards au cour d’une cérémonie d’environ une heure.

Pour les plus pressés, voici un rapide récapitulatif. Quel est le jeu de l’année ? La plus grosse déception ? La baffe graphique ?

Le Rookie de l’année : Overwatch

La licence originale la plus en vogue de l’année est celle du FPS multijoueur issu du géant Blizzard. Un jeu fun et léger, largement accessible. Effectivement moins exigeant que les autres jeux Blizzard, Overwatch reste une valeur sûre pour les soirées canapés/pizza entre potes.

La Déception de l’année : No Man’s Sky

Triste récompense en effet…D’abord issu du financement participatif, puis finalement porté par Sony, le jeu promettait des heures d’exploration spatiales, une infinie variété de planètes, une expérience de jeu virtuellement unique etc…
Grande fût la chute cependant, puisque le jeu n’avait absolument pas tenu ses promesses, bien qu’il essaye depuis de se rattraper au fil des différentes mises à jours distribuées après sa sortie.

La Claque Visuelle de l’année : Uncharted 4

Sans grande surprise, le prix de la prouesse graphique revient au quatrième opus des aventures de Nathan Drake. Absolument sublime, tant dans l’environnement que dans l’animation faciale des personnages. le blockbuster de Naughty Dog en impose. Ajoutez à cela un mise en scène digne des blockbusters Hollywoodien, et vous obtiendrez naturellement un excellent ambassadeur de la puissance de la Playstation 4.

Le Plaisir Coupable de l’année : Final Fantasy XV

Un jeu vidéo que l’on a un peu honte d’aimer ? Ou tout simplement que l’on ne parvient pas à lâcher malgré ses défauts. Voilà la récompense qu’obtient le dernier né de la grande saga de Square Enix. Parfois attendu comme une bouse, parfois comme le messie, le jeu a connu un développement chaotique qui a duré plus de dix ans ! Un produit fini a la gueule cassée, bancal et incomplet, mais qui offre tout de même des moments plaisants, notamment dans l’exploration de son open world.

La Bande Originale de l’année : Final Fantasy XV

De nouveau FFXV ! Outre ses magnifiques thèmes orchestraux, le titre offre également la possibilité de ré-écouter les musiques de vos Final Fantasy préférés (les anciens donc…), s’assurant ainsi l’affection des petits nouveaux comme des nostalgiques de la série. La bande de Square Enix rafle donc son second prix de l’année.

Le Jeu de l’Année : Dark Souls 3

Et finalement la catégorie reine ! Un vainqueur assez logique et représentatif de l’exigence Gamekult, puisqu’il s’agit du dernier Dark Soul. Sorti en mars, le jeu ne se vend certes pas par paquebots entiers comme peut le faire un Uncharted ou un Final Fantasy, mais s’appuie sur un gameplay réglé au millimètre et une difficulté assumée. C’est effectivement un véritable défi pour les gamers exigeants (voire durs au mal). Le jeu de From Software confirme (et conclue) enfin magistralement le cycle d’excellence entamé depuis 6 ans.