À moins d’un mois du déménagement de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’actuel président Barrack Obama fait de son mieux pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Ce n’est un secret pour personne, mais le président encore en place et celui à venir ne sont pas d’accord sur grand-chose. Ce que n’a d’ailleurs pas manqué d’illustrer de nombreuses parodies. Que ce soit les droits sur l’avortement, la liberté de culte, la politique d’immigration ou d’écologie, Barrack Obama entend bien imposer sa vision. Et avant que Trump ne puisse gâcher son héritage. Le premier président noir américain n’est décidément pas le dernier pour troller.

1- Protéger les athéistes et la liberté de religion

L’amendement HR15, nouvellement ratifié par Obama, entend sauvegarder les droits des « non-théistes ». La loi s’appliquera également pour toute autre minorité religieuse.

2- Interdire les forages pétroliers dans l’Atlantique et l’Arctique

Malgré les discours de Trump sur les « débats » concernant le réchauffement climatique, Barrack Obama a très clairement démontré son opinion sur le sujet.

Il a notamment invoqué un article d’une loi de 1953, visant à protéger les récifs coraux. Il l’a utilisé pour sécuriser de larges zones des eaux territoriales US.

L’idée vise en fait à protéger les côtes de la pollution et détérioration engendrées par le forage pétrolier.

3- Mettre fin au système de registres

En vue d’empêcher le président élu d’établir un registre de la population musulmane (possibilité que l’administration de Trump avait déjà évoqué), le président actuel entend bien abolir toute formes de registres des personnes. Et ce dès maintenant.

4- Gracier 231 condamnés en une journée (un record)

Lundi dernier, Obama a gracié 78 personnes et alléger les sentences de 153 autres. Il reste cependant 1,937 pétitions pour libération en attente. Le président espère en voir aboutir un maximum avant que son remplaçant et son administration, ne prenne le pouvoir.

5- Finaliser une loi pour la protection des financements des cliniques d’avortement.

Obama a finalement mené à terme une loi (qui prendra effet deux jours avant que Trump n’investisse le bureau ovale) pour empêcher les états fédéraux de retirer les fonds réservés aux cliniques permettant aux femmes de pratiquer un avortement.

Un coup dans l’eau ?

Cependant, il se pourrait que Darell Issa, représentant Républicain siégeant au Congrès, pourrait gâcher le bras de fer. Il a en effet poussé un projet de loi, appelé Midnight Rules Relief Act. Celui-ci permettrait à la Maison Blanche d’annuler ces ultimes dispositions prises au crépuscule de l’ère Obama. Toute loi proposée au Congrès, à condition qu’elle fût appliquée durant les 60 derniers jours du mandat, pourrait être annulée.

Reste donc à voir si Obama gardera suffisamment de pouvoir malgré la fin imminente de son deuxième mandat, pour que ses derniers mouvements sur l’échiquier politique restent en place malgré son départ.