Une idée un peu bizarre pour arrêter le réchauffement climatique a été avancée. Comment ? Bien, en baissant le soleil, bien sûr. C’est vrai ! Et même si cela semble être l’intrigue d’un film d’action à petit budget mettant en vedette Jean-Claude Van Damme, cette idée repose sur des bases scientifiques.

N’oublie pas que ce que les scientifiques proposent est pour le moment inexistant. Cependant, ils disent qu’on devrait, d’une manière ou d’une autre, pulvériser des produits chimiques : « atténuant le soleil » dans l’atmosphère terrestre. La recherche a été menée dans les universités de Harvard et de Yale. Les deux universités ont publié un article dans la revue Environmental Research Letters affirmant que cette idée pourrait réduire de moitié le problème du changement climatique. Ils appellent cette idée « tactique d’injection d’aérosol dans la stratosphère ». Selon la revue, cela impliquerait de pulvériser des particules de sulfate dans la stratosphère de la terre. C’est une idée nouvelle si cela fonctionne. La technologie et la science qui la sous-tendent, sont pourtant sous-développées – même l’avion proposé pour transporter les produits chimiques et les pulvériser avec succès n’existe pas.

D’autres résultats de recherche en lice

Un extrait de la recherche se lit comme suit : « Après avoir passé en revue une liste exhaustive de techniques de déploiement potentielles, on a opté pour un système de livraison basé sur un aéronef. On n’en déduit qu’aucun autre avion existant n’a la combinaison d’altitude et de capacité de charge utile requise pour la mission. Ce qui amène à la conception d’un nouvel avion. » Ainsi, non seulement, ils devraient créer un tout nouvel avion pour transporter la charge utile, mais ils doivent aussi trouver le meilleur moyen de le livrer et de le déposer en toute sécurité. Même pour entamer ce long processus, le coût pour les 15 premières années comme ils l’ont détaillé, s’élèverait à environ 3,5 milliards de dollars.

De manière inquiétante, si les personnes qui croyaient aux traînées chimiques le voyaient, elles s’embarrasseraient probablement des implications de la « pulvérisation » dans l’atmosphère. Et on risquera des théories du complot plus absurdes et absolument ridicules. Les experts ont examiné les propositions, et même elles sont sceptiques. David Archer du département des sciences géophysiques de l’Université de Chicago a déclaré que le problème avec le climat technique de cette manière est qu’il ne s’agit que d’un pansement temporaire couvrant un problème qui persistera pour toujours. En effet, il faut des centaines de milliers d’années pour que le CO2 issu des combustibles fossiles finisse par disparaître naturellement.