Comme pour Highlander, il ne pourra en rester qu’un : le tardigrade. On vous présente cet animal hors du commun qui peut survivre absolument à tout, même à l’apocalypse.

Il n’en restera qu’un : le tardigrade

Le tardigrade est un être vivant microscopique, mais comme le veut la formule consacrée, il est « petit mais costaud ». Cet animal hors du commun est en effet de capable de survivre à tout… ou presque.

Aussi surnommé l’ourson d’eau, ce petit être étrange muni de 8 pattes griffues mesure environ 1 demi-millimètre. Et selon de nombreux chercheurs, il s’agit ni plus ni moins de l’animal le plus résistant au monde.

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En effet, le tardigrade pourrait survivre jusqu’à la mort du soleil, et faire face aux cataclysmes engendrés par la collision de la Terre avec un astéroïde, contrairement à l’Homme.

Selon les scientifiques de l’Université d’Oxford et de Harvard, notre ami le tardigrade peut ainsi espérer vivre pendant au moins 10 milliards d’années, rien que ça !

La solidité « à toute épreuve » du tardigrade

Considéré comme l’animal le plus indestructible de la planète, le tardigrade (dont le nom signifie « qui marche lentement ») est capable de survivre 30 ans sans manger ni boire. Il résiste aussi parfaitement aux radiations.

Pour ne rien gâcher, il peut aussi endurer des températures extrêmes (de -272 degrés à 150 degrés) durant quelques minutes. Il supporte aussi toutes sortes de pressions extrêmes, et peut vivre au fond de l’océan ou dans le vide spatial.

Rafael Alves Batista, co-auteur de l’étude a notamment déclaré :

« Sans notre technologie qui nous protège, l’Homme est une espèce très fragile. De petits changements dans notre environnement peuvent avoir des conséquences dramatiques pour nous. »

« Il y a beaucoup d’espèces plus résistantes sur Terre. La vie est donc susceptible de se poursuivre bien après notre disparition. »

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Que faudrait-il pour réellement détruire le tardigrade ?

Si la Terre venait à entrer en collision avec un immense astéroïde, la poussière dégagée par l’impact de ce dernier obscurcirait le ciel durant de longs mois, déclenchant une sorte d’hiver avec une forte baisse de la luminosité et des températures à la clef.

Un état de faits qui se révèlerait catastrophique pour les espèces dépendantes de la lumière, bien que la vie puisse perdurer dans les abysses et à proximité des cheminées volcaniques.

Les 3 choses qui pourraient détruire le tardigrade :

  • L’impact d’un astéroïde gigantesque, capable de faire « bouillir » instantanément les océans
  • L’explosion d’une étoile de type supernova
  • Les sursauts des rayons gamma qui détruiraient la couche d’ozone protégeant notre planète

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Heureusement pour l’animal, ces 3 cas de figures sont hautement improbables, et la probabilité que de tels cataclysmes se produisent avant la mort du Soleil sont infimes… pour ne pas dire inexistantes.

Un constat très encourageant pour les scientifiques, qui pensent qu’il est possible que d’autres espèces similaires existent dans notre univers, comme le souligne David Sloan :

« La résistance des tardigrades aux évènements cosmiques semble démontrer que la vie est difficile à éliminer complètement. »

Quand les conditions deviennent trop extrêmes pour le tardigrade, il « s’autovitrifie ». Et Pour pouvoir sortir de cet état, il a besoin d’eau et de nourriture.

Sur Mars, il serait donc possible que des organismes résistants aux radiations et aux températures les plus extrêmes aient survécu sous la surface.